Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...Fluide glacial 229

La suite des très réussies (mes)aventures du couple Bidochon et de leurs téléphones portables sont au sommaire de ce numéro 229 daté d’août 2000, à la couverture signée Edika. Edika, qui apparaît également dans le magazine pour une histoire en 11 planches, dans le pur style de l’auteur. L’ensemble est homogène, avec Clarke et sa délirante parodie de « Drôles de dames », Larcenet et un épisode de la jeunesse de Bill Baroud, Hugot, Leandri, Moerell, Lelong, Sachen, Autheman, et les rubriques habituelles du magazine « d’Umour et Bandessinées » (l’édito de Gotlib, la gazette de Frémion, …).
Décidément, Fluide Glacial ne manque pas de ressources, quand on pense aux Coyote, Maester, Goossens, Tronchet et autres Blutch, non présents dans ce numéro.
Laurent TURPIN