Une ZAC (zone d’activité commerciale) doit voir le jour dans le champ jouxtant les biens immobiliers d’une famille désargentée issue de la vieille noblesse : les Valence de Terney d’Argence… Après avoir épuisé tous les recours possibles, ces propriétaires terriens sans le sou vont sceller un accord improbable avec un groupe de militants écologistes radicaux, venus d’un peu partout en France, et créer une ZAD (zone à défendre, à l’instar de Notre-Dame-des-Landes) pour sauver ce territoire… Des nobliaux montant les barricades pour contrer les charges de CRS : voilà qui est à la fois croquignolesque et rocambolesque ! Philippe Pelaez nous a concocté, ici, une savoureuse comédie satirique décalée, doublée d’une véritable critique sociale ; le tout illuminé par le trait enlevé de Gaël Séjourné…
Lire la suite...Cosey, Grand Prix Diagonale-Le Soir 2013 pour l’ensemble de son oeuvre

Désormais associés, le quotidien belge Le Soir, le Prix Diagonale et la Fondation Raymond Leblanc ont remis leurs distinctions au cours de la cérémonie spectacle de remise des Prix, le samedi 4 mai 2013.
Très joyeuse et distrayante, s’amusant avec talent de l’aspect solennel de ce genre de manifestation, la soirée des Prix Diagonale-Le Soir a couronné Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti pour le Prix de la meilleure série, avec « Seuls », ainsi qu’Emmanuel
Lepage dans la catégorie du meilleur album de l’année pour « Un printemps à Tchernobyl ».
De leur coté, Manon Textoris et Julien Lambert ont remporté le Prix Raymond Leblanc de la jeune création, avec « Edwin, le voyage aux origines », qui devrait paraître en 2014.
Quant au Grand Prix, après Midam, Hermann, Servais, Dany, Maryse et Jean-François Charles, il est donc revenu, pour la première fois, à un auteur issu d’une nation étrangère à la Belgique, en l’occurrence au suisse Bernard Cosey, l’auteur de « Jonathan ».
Fédérant leurs forces et leurs compétences, Le journal Le Soir, le Prix Diagonale et la Fondation Raymond Leblanc s’associent donc désormais en vue de développer les prix BD les plus importants en Belgique francophone et s’imposent, au vu des dotations accordées aux différentes distinctions, comme la référence en matière de promotion de la bande dessinée francobelge, notamment. Jugez plutôt : si le Grand Prix est récompensé par un chèque de 2 000 euros et un siège au jury, le Prix du Meilleur album est doté d’un chèque de 2 000 euros et une campagne de promotion d’une valeur de 25 000 euros et celui de la Meilleure série d’un chèque de 2 000 euros et une campagne de promotion d’une valeur de 25 000 euros. Quant au Prix Raymond Leblanc de la jeune création, le lauréat se voit attribuer une bourse à la création de 10 000 euros, un contrat d’édition aux éditions Le Lombard assorti de 10 000 euros d’avance sur droits, une prépublication de l’album dans Le Soir et une campagne de promotion d’une valeur de 25 000 euros.
Laurent TURPIN
et bien, voila de quoi se consoler de ne pas avoir eu de Prix à Angougou la branchée-parisianiste en charentaises!
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