Ah, Noël à Paris ! Sa magie, ses illuminations, ses impressionnantes vitrines animées dans les grands magasins, ses repas gourmands en famille… Et pendant la trêve de Noël, on peut tout oublier ! Même les crises qu’un couple désabusé n’a plus l’énergie d’affronter… Au bout de 20 ans de vie commune, Ève et Simon se sont peu à peu éloignés et ne font plus que se croiser, entre le travail, les gosses et les obligations. Aussi, la perspective de faire une nouvelle fois comme si tout allait bien pour le réveillon leur semble bien compliquée… Laissant derrière eux la dinde, les beaux-parents et les enfants, le couple va s’élancer dans une drôle de nuit pleine de surprises, car Jim et Giuseppe Liotti nous livrent, ici, une véritable comédie romantique, digne d’Hollywood !
Lire la suite...François Corteggiani condamné à Carpentras…

« Il est où, l’esprit Charlie ? Cela me fait de la peine, c’était juste un phénomène de mode… » s’étonne Mohamed Jendoubi, soutien de François Corteggiani, à la suite de la condamnation de ce dernier, jeudi 11 juin 2015, pour injure publique à l’encontre d’Hervé de Lépinau (FN), par le tribunal correctionnel de Carpentras. C’est pour avoir distribué le 21 mars 2014, à 82 exemplaires, un mini-livret de 6 pages satiriques mettant en scène de manière humoristique (et parfois irrespectueuse pour certains) le Front national avec les aventures d’Hervé le Lapinot, que le fameux scénariste et dessinateur, qui signe aussi simplement Kort, était poursuivit.

François Corteggiani entouré de ses soutiens, à sa sortie du tribunal de Carpentras. (Photo Le Dauphiné Libéré)
Bien sûr, François Corteggiani a écrit que les partisans du FN étaient des « salopards », des « imbéciles » et des « scélérats », mais cela vaut-il 3 000 € d’amende, 3 000 € de dommages et intérêts et 1500 € pour les frais de justice, s’étonne le scénariste de « La Jeunesse de Blueberry » qui fera appel de cette décision ? Non sans humour, il a même déclaré : « C’est soit ça, soit un prêt revolving » ! Même si la situation ne prête pas trop à sourire comme le rappelle le « militant communiste et antifasciste » Roger Martin, lequel ne comprend pas cette décision : il rappelle que Nicolas Bedos, lui, avait été acquitté pour ses propos dans Marianne où il traitait Marine Le Pen de « salope fascisante ».
Bien évidemment, les mots sont là, mais « sortir quelque chose de son contexte et crier à l’injure, c’est de la malhonnêteté et de la manipulation » souligne François Corteggiani. Hervé de Lépinau va plus loin en mettant en lumière la collaboration régulière du dessinateur avec la mairie en place dans le bulletin municipal en souhaitant « …que Francis Adolphe mette un terme à cette collaboration, c’est un de ses soutiens qui a été condamné. »
François Corteggiani s’est toujours investi pour la ville de Carpentras où il a posé ses valises depuis de nombreuses années. Il est même à l’origine du micro festival « Bistro BD ». Un concept simple : il invite ses amis auteurs de BD à Carpentras où ils dédicacent de manière conviviale, sur les tables du bistro de la place centrale.
Si cette condamnation n’est pas cassée en appel, ce sera, bien évidemment, un problème pour la liberté d’expression satirique.
Gwenaël JACQUET
Cela confirme qu’en France, dessinateur est un métier bien dangereux !!! De pires crapules ont bien moins à payer en dommages et intérêts que ça ! Un ami à moi a eu le visage défoncé à coup de pied à la sortie d’une boite de nuit avec aujourd’hui plaque en métal pour reconstruction faciale, il a eu droit à 5000 euros de dédommagement ! Comme quoi… vaut mieux défoncer la gueule à ce type que de le caricaturer !!
Il faut créer un TMBLR pour soutenir François !
Tout mon soutien à François Corteggiani, et à toutes celles et tous ceux qui combattent les fascistes, à Carpentras et ailleurs ! Ne leur laissons rien passer, il n’y a aucune complaisance à avoir envers ces nazis ! No pasaran !