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Après un excellent numéro consacré à la science-fiction, le nouveau hors-série de Beaux Arts magazine, publié sous la direction de Vincent Bernière, s’attaque à un autre thème fort apprécié des lecteurs de bandes dessinées : le polar.

Les Éditions Une idée bizarre proposent en album, au tirage limité, un récit d’aventures datant des année 1990 délicieusement coquin et complètement inédit, car réalisé (mais jamais paru) pour L’Écho des savanes avant la disparition de ce magazine.

Au début du mois de mars, nous évoquions nos craintes de voir disparaître de nos kiosques trois magazines de bande dessinée : Comic Box, KaBoom et Aaarg ! (1). Si le premier a officiellement tiré sa révérence et si le deuxième brille toujours par son absence, le bimestriel Aaarg ! vient de revenir avec son n° 8 (132 pages en couleurs pour 9,90 €), non sans avoir zappé le mois de mars. Pas un mot à ce propos de la part de Pierrick Starsky dans son édito, sinon une dernière phrase lourde en sous-entendus : « Alors, dansons, chantons et rions avant que le monde ne brûle. Même morts, on sera toujours plus vivants qu’eux. »

Réalisé sous la direction éditoriale de Pascal Pierrey, Les Chroniques de Fantomiald est un nouveau trimestriel qui complète de belle manière la série de magazines dédiés aux séries Disney italiennes, édités en France par Disney Hachette Presse.

Deux événements hautement nostalgiques marquent l’arrivée du numéro de printemps de Super Pif (le n° 7). Les mystiques Pifises, qui avaient fait grimper les ventes de l’hebdomadaire au début des années 1970 au-delà du million d’exemplaires, et le célèbre cucurbitacée masqué de Mandryka sont de retour.

Les éditions Michel Lafon renouvellent leurs liens avec le dessin d’humour (en axant notamment leurs publications avec le patrimoine du regretté Cabu) et se lancent, à leur tour, dans la publication de bandes dessinées…

De mars à août 2016, les éditions italiennes Sergio Bonelli ont publié une mini série de six fascicules : un événement éloigné de leur production habituelle. « Ut » entraîne le lecteur dans un monde où l’homme n’existe plus. Les deux pattes hantent pourtant ces terres à l’abandon où tout est bon pour survivre. Un monde où les espèces survivantes ne pensent qu’à se dévorer entre elles. Un scénario inclassable et une œuvre puissante de Paola Barbato, mis en valeur par les images aux noirs blancs sublimes de Corrado Roi, que n’aurait pas reniées son maître Dino Battaglia…