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La BD sera en fête pour 48 heures, les 7 et 8 avril prochains. Organisée par l’association 48 heures BD, cette manifestation, qui a réuni l’an dernier plus de 300 000 visiteurs, est l’une des plus importantes en fréquentation dans le domaine de la bande dessinée. Douze éditeurs proposeront 230 000 albums vendus au prix de 1 petit €, dans plus de 1 500 librairies françaises et belges. Des animations gratuites seront proposées, grâce à la présence de nombreux dessinateurs.

Le château de Monte-Cristo, maison construite par Alexandre Dumas près de Saint-Germain-en-Laye, accueille du 1er avril au 10 juin une exposition consacrée aux bandes dessinées inspirées par l’œuvre de l’écrivain.

Imaginé par Stanislas, l’Hélimob est l’un de ces curieux véhicules de papier emblématiques de la bande dessinée. Les éditions Les Rêveurs lui rendent hommage avec un très bel ouvrage où Stanislas reprend l’histoire de cet étonnant croisement entre l’automobile et l’avion.

Aaarg ! (magazine de bande dessinée & de culture à la masse, entre feu Ferraille et Fluide glacial), Comic Box (le magazine des cultures comics) et KaBoom (sobrement sous-titré Magazine de bande dessinée) sont absents des kiosques alors que leurs nouveaux numéros auraient dû arriver, au plus tard, au début du mois de mars. De quoi s’inquiéter en une période où la presse BD n’est pas au meilleur de sa forme : d’autant plus que les derniers éditos de ces revues ne véhiculaient pas l’optimisme…

Lors de sa fondation voici trois ans par Henry Hermand, Éric Fottorino, Laurent Greilsamer et Nathalie Thiriez, la revue Le 1 a fait sourire la profession en ces temps difficiles pour la presse. Et pourtant elle est toujours là, et plutôt en bonne forme.

En ce mois de mars, les nouvelles livraisons de La Revue dessinée, dans sa quatrième année d’existence, et de Topo né l’an dernier, sont présentes à la fois en kiosques et en librairies : une politique astucieuse qui permet de lutter contre la dégringolade régulière des ventes de la presse.