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Réédition bienvenue d’un fascinant western revisité par deux figures mythiques de la BD franco-belge : Philippe Berthet et Philippe Foerster !

Outre les créations éclectiques, et la plupart du temps méritant le détour, qui fleurissent leur catalogue depuis la parution d’un premier livre en 2018 (1), les éditions Anspach s’attachent aussi à sortir de l’oubli quelques petits bijoux de la bande dessinée belge des années quatre-vingt ou quatre-vingt-dix : à l’instar de ce captivant « Chiens de prairie » publié à l’origine chez Delcourt en 1996. La fameuse Calamity Jane y retrouve une vieille relation : un ex-ami, ivrogne, pilleur de banques et tueur à ses heures. Une ordure nommée J.B. Bone, pourchassée par les chasseurs de primes, qui traîne sa carcasse sur les pistes du Dakota du Sud, transportant un corps pour l’enterrer auprès de sa bien-aimée, en cette année 1876. Sa rencontre avec un gamin sourd-muet, lequel s’entête à le suivre, ne va pas arranger ses affaires…

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« Dred Scott » : du Nord au Sud, perdre la boussole !

Narration autour d’un héros éponyme s’inscrivant dans un épisode emblématique de l’histoire américaine, Dred Scott est aussi la première BD dessinée par un vieux briscard de l’animation : Thibault Descamps. Un nom à retenir et un thriller historique à découvrir. Portée par un récitatif à la première personne du singulier, l’histoire de Dred Scott (un jeune Afro-Américain de la seconde mitan du XIXe siècle) est joliment ourdie par le duo de scénaristes Tom Graffin et Jérôme Ropert.

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Vivement les vacances pour la dynamique Léna et son gros matou Léo…

Un duo mal assorti est souvent la source de bien des comédies réussies, que ce soit deux personnes humaines ou un maître et son animal de compagnie. Ainsi, l’espiègle Léna entraine son Léo de chat paresseux dans des vacances balnéaires qu’elle souhaite sportive et endiablée. Évidemment, Léo renâcle, ronchonne, et finit par abandonner à regret son fauteuil adoré. Les vacances avec un chat… quelle aventure !

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« Les Damnés de l’or brun » : une saga prometteuse au goût d’inachevé…

Lancé avec la promesse de proposer aux lecteurs amateurs du genre une longue saga familiale, « Les Damnés de l’or brun » ambitionne d’évoquer l’histoire de l’industrie du chocolat de ses origines à nos jours. Ce troisième ouvrage, consacré à l’année 1878, est, hélas !, le dernier. Pour les amateurs de cette série classique, voilà une conclusion un peu décevante, au goût aussi amer que celui du chocolat. Adieu Rosa Dumont, Marc Loiseau, Alain Swijsen, Christian Dallier, Stephen Wayne et bien d’autres descendants de Maria Da Silva et de Tiago Da Costa Socrates présentés dès le premier album dans l’imposant arbre généalogique publié en guise de pages de garde…

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Au programme : les Méditerranées !

Quelle gageure ! Vouloir raconter la Méditerranée ! L’histoire de la Méditerranée ? C’est impossible… Ou alors « les » histoires, « Les Histoires d’un continent kaléidoscope », comme l’indique le sous-titre de la bande dessinée « Méditerranée » d’Aurel ? Oui, c’est à la fois plus fou et plus raisonnable, d’autant qu’il faut noter « continent » et non « mer »… Allez, disons-le tout de suite, le programme est chargé… mais passionnant !

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Dans « Whisky », Bruno Duhamel et David Ratte mettent en lumière les SDF…

Bruno Duhamel et David Ratte sont deux auteurs phares du label Grand Angle du groupe Bamboo, même s’ils se démarquent quand même un peu de la ligne des aventures plus classiques proposées majoritairement par ce très intéressant secteur dirigé par le scénariste Hervé Richez. C’est d’ailleurs ce dernier qui a eu l’idée de rapprocher les deux créateurs, lesquels sortent, en effet, des sentiers balisés. Le résultat de leur efficace collaboration ? Une mise en lumière émouvante et pleine d’ironie de deux attachants exclus de notre société : Amir, jeune réfugié kurde sans papier plutôt discret, et Théo, vieux clochard pure souche, bavard et politiquement incorrect. Leur relation, liée par un pacte de survie, va voler en éclat lorsque le vétéran s’entichera d’un chien trop bien toiletté pour être honnête…

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L’odyssée envoutante des lapins de « Watership Down »…

L’adaptation d’un best-seller de la littérature en bande dessinée est souvent source de déception, tant il est difficile de rendre par l’image et un condensé du texte toute la richesse de l’œuvre d’origine. Mais il existe des exceptions : des bandes dessinées remarquables, adaptées de romans aux succès mérités. Tel est le cas de « Watership Down » : un roman graphique qui touche déjà un large lectorat.

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Tonnerre de bulles n° 38 : « Toujours en vie ! »

« Toujours en vie ! » : ce petit message joint à l’envoi du fascicule résume fort bien l’état d’esprit de Yannick Bonnant, le fondateur et animateur de l’un des derniers fanzines dédiés à la bande dessinée. Alors que, d’un simple clic, on peut apprendre tout ce qui concerne le monde de la bande dessinée sur l’écran de son ordinateur ou de son téléphone, il est de plus en plus compliqué de savourer la magie que représente le produit imprimé. Et pourtant, quel bonheur que de se plonger dans la lecture des entretiens réalisés avec des auteurs proposés par Tonnerre de bulles ! Le papier n’est-il pas le support indispensable pour bien savourer toutes bonnes bandes dessinées ?

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Jack London en Plein Vent !

En 1897, Jack London est sur un bateau pour le Grand Nord, plus précisément, le Klondike et la rencontre avec les chercheurs d’or. De ce séjour naitront ses premiers textes recueillis dans « Le Fils du loup » : son premier recueil de nouvelles de paru en 1900, dans lequel figure « L’Homme et le loup » adapté par Pierre-Emmanuel Dequest, qui n’en est pas à son premier essai avec London…

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« Le Dernier des géants » : un premier roman graphique prometteur sur le dépassement de soi et la résilience, chez Helvetïq !

Basé sur une expérience de trail (course à pied, sur longue distance, en milieu naturel) vécue par l’auteur et journaliste passionné par les sports de montagne qu’est le Chamoniard Doug Mayer, « Le Dernier des géants » nous interroge sur le besoin de quête spirituelle et de dépassement de l’humain. Il est mis en forme par l’illustrateur et cinéaste limougeaud (de culture manouche) qu’est William Windrestin : l’un des membres fondateurs du mouvement de peinture H.N.S. — Hyper naïf symbolique —, dont c’est, tout comme l’écrivain sportif à l’origine de cette histoire, la première bande dessinée.

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