BD voyages

Il y a de multiples façons de changer d’air, notamment de quitter Paris, surtout quand on est livreur à vélo ou employé dans une entreprise de pub qui assure en business. Il suffit d’un ras-le bol et les deux amis vont finalement tout lâcher pour une belle virée (ce que signifie la « ride ») à vélo vers le sud. Mais faut d’abord sortir de Paris…

Un peu partout, des femmes se battent pour faire progresser leurs droits ou pour éviter qu’ils régressent drastiquement comme en Iran ou en Afghanistan. Il y a parmi elles de jeunes femmes, souvent adolescentes, qui prennent part à ces combats qui ne touchent pas qu’aux libertés féminines, mais plus largement aux évolutions planétaires inquiétantes, pour ne pas dire redoutables. Le collectif « Nées rebelles » réunit six d’entre elles : Malala Yousafzai, Greta Thunberg, Yusra Mardini, Emma Gonzalez et Melati et Isabel Wijsen…

Sous-titré « Le Business des frontières fermées », l’album de Jeff Pourquié et Taina Tervonen entend, non pas forcément lever le voile – certains points sont connus -, mais rassembler nombre de faits et de témoignages concernant tout ce qui concerne l’exploitation des exilés dans ses aspects les moins reluisants…

Bernard Moitessier (1925-1994) est un navigateur connu pour ses récits maritimes : « Vagabond des mers du Sud » en 1960 ou « La Longue Route » en 1971. Ce dernier récit évoque notamment son abandon, en pleine course du Golden Cup Challenge : un abandon incroyable qui a motivé la curiosité et l’intérêt du scénariste Mathieu Siam…

Face à des peintures fascinantes, qui n’a pas rêvé de s’approcher de leurs décors pour tenter d’entrer plus avant dans leurs détails, d’en percer les mystères, d’aller au-delà du visible et du représenté ? Bref, d’atteindre l’envers du décor ? C’est le cas d’un gardien de musée comme Patrick qui a sous le nez « La Joconde », son sourire impénétrable et, derrière elle, ces petits bouts d’Italie et plus exactement de Toscane…

La journée Internationale des droits des femmes, le 8 mars, a été l’occasion, pour les éditeurs, de publier des titres qui participent à cette journée de sensibilisation. Ainsi en est-il de deux albums fort différents, mais complémentaires : « Toujours prêtes ! » aux Éditions Fluide glacial et « Libres de penser » aux éditions Rue de Sèvres. Dans les deux cas, c’est l’occasion de célébrer 18 femmes, 18 vies au service de la liberté et du combat…

On connait tous Gisèle Halimi (1927–2020), l’avocate politiquement engagée, altermondialiste, défendant les femmes contre les abus masculins, notamment lors de procès liés à des viols (désormais, grâce à elle, considérés comme des crimes), favorable au droit à l’avortement, inlassablement du côté des droits et de l’égalité homme/femme… Mais on connait moins – ou pas – sa jeunesse et cette éducation tunisienne qui la construitet et contre laquelle elle se révolte : et c’est tout l’intérêt de l’album « Gisele Halimi : une jeunesse tunisienne » signé par Sylvain Dorange et Danièle Masse.