Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...Archives mensuelles : octobre 2012
Serge Carrère : (« Léo Loden », « Les Elfées », …), côté mec et côté girl !
Avec « Barigoule au Frioul », « Léo Loden », le polar humoristique à la sauce méridionale créé par Serge Carrère et Christophe Arleston, aujourd’hui assisté de Loïc Nicoloff, fête ses déjà 20 ans d’existence ! Une longévité qui n’effraie pas le dessinateur des « Scientiflics », scénariste par ailleurs de séries pour les jeunes filles comme « Les Elfées » ou la plus récente « L’École Crinoline ».
« Un Printemps à Tchernobyl » par Emmanuel Lepage
Tchernobyl ! S’il y a un lieu qui, désormais, n’inspire pas le voyage, c’est bien celui-là, au même titre que Fukushima ! Ces contrées nucléarisées ont cela de repoussant que la modernité humaine les a rendues impropres à la vie et pour des décennies, des siècles, et plus si toujours pas d’affinités ! Pourtant, c’est là que sous l’impulsion d’une association, Emmanuel Lepage se rend en avril et mai 2008…
Wanted « Texas CowBoys », pour tirage de tête !
Après un premier livre comprenant une tonne d’inédits de Marc Hardy (et qui a été épuisé dès sa sortie)(1), K&K éditions vont sortir un superbe tirage de tête du formidable et récent « Texas CowBoys » de Matthieu Bonhomme et Lewis Trondheim.
« Notre mère la guerre » T4 (« Requiem ») par Maël et Kris
Il existe des sujets d’exposition plus forts que d’autres, telles la joie, la souffrance, la violence (physique ou psychologique) et la mort, particulièrement délicates à mettre en scène. On sait comment les artistes du XXème siècle (d’Otto Dix à Picasso, de Jean Renoir à Yves Boisset, de Calvo à Tardi) auront dénoncé la guerre et ses horreurs, en sachant renouveler leurs arts respectifs par l’emploi de nouvelles techniques ou par la constance d’un « engagement contre ». Sans rien négliger des réflexions soulevées par ce cheminement historique, littéraire et philosophique, l’album « Notre mère la guerre » T4 (« Requiem »), paru au début du mois d’octobre 2012, dessiné par Maël et scénarisé par Kris, vient conclure l’une des plus belles sagas contemporaines prenant pour cadre en bande dessinée le premier conflit mondial.
« Les Carnets de Cerise » T1 (« Le Zoo pétrifié ») par Aurélie Neyret et Joris Chamblain
Décidément, la collection Métamorphose chez Soleil, dirigée par Barbara Canepa et Clotilde Vu, nous offre souvent de bien jolies surprises.
En voici une nouvelle, aujourd’hui, avec le premier volume d’une nouvelle série résolument jeunesse et très colorée, « Les Carnets de Cerise ».
Stan Lee, héros de dessin animé !
Le 26 octobre, Disney lance trois nouveaux dessins animés basés sur les personnages de l’éditeur Marvel. Normal, il est maintenant dans l’escarcelle de la boîte à Mickey.
Zoom sur les meilleures ventes de BD et de mangas du 17 octobre 2012
C’est le 64ème volume de « One Piece », tiré à 135 000 exemplaires par les éditions Glénat Manga (avec une première mise en place à 80 000) qui s’impose comme la meilleure vente de BD de la semaine ! Le titre s’empare d’ailleurs, dès sa sortie, de la 2ème place du « Top 20 Ipsos/Livres Hebdo » des ventes de livres, tous genres confondus ! Et si « Titeuf » n’est plus que 8ème dans ce classement général, 2 autres représentants du 9e art y font une entrée remarquée, aux 13ème et 17ème rang : « XIII Mystery » et « Sillage » !!!
Raymond Poïvet (1ère partie)
Vénéré par tous ses pairs (dessinateurs, scénaristes et autres professionnels du 9e art), sans bénéficier pour autant, auprès du grand public, de la réputation que son génie graphique aurait mérité, Raymond Poïvet, dont le nom est rattaché principalement à la meilleure série de science-fiction de l’après-guerre (« Les Pionniers de l’espérance », sur scénarios de Roger Lécureux, publiée dans les hebdomadaires Vaillant et Pif Gadget, de 1945 à 1973), se retrouve, quand même, doublement mis à l’honneur ces derniers temps.
« Le Train des Orphelins » T1 (« Jim ») par Xavier Fourquemin et Philippe Charlot
Ce récit, qui sera développé sur plusieurs cycles, met en lumière un pan méconnu de l’histoire des États-Unis, le déplacement massif d’enfants dans les années 1920. Ces enfants des rues de New York ou de familles d’immigrants très pauvres furent envoyés par le train dans des familles de l’Ouest qui s’engageaient à leur offrir un foyer décent. En réalité, pour la plupart d’entre eux, ils servaient de main d’œuvre gratuite tout en peuplant des territoires à défricher.
« Pigalle 62.27 » par Jacques de Loustal et Jean-Claude Götting
Le trait stylisé, presque naïf parfois, mais reconnaissable entre tous, de Jacques de Loustal, semble avoir été conçu pour illustrer ce polar situé dans le Paris des années 50 : une mécanique narrative parfaitement huilée due à Jean-Claude Götting, un autre graphiste au dessin non moins élégant mais cantonné, ici, au rôle de scénariste (1) !