Ils sont effectivement six, dans les années 1850 : en comptant Kid, un garçon rendu borgne lors du massacre de sa famille. Alors que Kid doit se rendre dans les Black Hills (Dakota du sud) pour récupérer un document très important sur une mine d’or dont il a hérité (mais qui serait maudite), il promet à une prostituée, à un déserteur de l’armée, à un esclave en fuite, à une religieuse qui a quitté les ordres et à un Indien renégat de les couvrir d’or s’ils l’accompagnent…
Lire la suite...Archives mensuelles : juillet 2013
« Je veux une Harley » change de marque…
On ne sait pas si c’est à cause de la crise de la cinquantaine que dessine Frank Margerin dans les amusants exploits de Marc Carré, alter ego de son scénariste Marc Cuadrado (l’auteur complet des mésaventures de « Parker et Badger » dans Spirou), mais l’amateur de grosses cylindrées qu’est le sympathique créateur de « Lucien » change une nouvelle fois de maison d’édition…
« Freaks’ Squeele Funérailles T1 : Fortunate Sons » par Florent Maudoux
Après « Rouge » (dessiné par Sourya), un premier spin-off plus léger — et peut-être un peu moins convaincant — centré sur la divine Xiong Mao, étudiante à la Faculté des Études Académiques des Héros, l’incroyable apprentissage des superhéros narré dans « Freaks’ Squeele » bénéficie d’un autre dérivé. Celui-ci est carrément noir et fracassant, et s’intéresse plus précisément à un personnage secondaire de cet univers : Funérailles, un professeur fantomatique et défiguré.
« All-Star Superman » par Frank Quitely et Grant Morrison
Récemment revenu sur les écrans de cinéma dans un nouvel opus revigorant, l’Homme d’Acier n’a donc pas fini de faire rêver l’humanité… La sortie du film a bien sûr été accompagnée de son lot habituel d’albums remettant en avant le personnage, et parmi eux se trouve une édition Absolute de l’une des bandes « Superman » les plus remarquées de ces dernières années, j’ai nommé le fameux « All-Star Superman » de Morrison et Quitely. Cool !
« Le Marin, l’actrice et la croisière jaune » T3 (« Mauvaises rencontres ») par Arnaud Poitevin et Régis Hautière
Après une traversée du Sahara, la Croisière Sable (en 1923), et la Croisière Noire (1924-1925), Georges-Marie Haardt et André Citroën veulent prouver, en 1929, que l’automobile est à même de traverser le continent asiatique : 30 000 kilomètres d’une expédition rocambolesque et difficile comptant journalistes, historiens et scientifiques. Elle commence le 4 avril 1931 et s’achève le 12 février 1932. En bande dessinée, elle a commencé avec le tome 1 paru en février 2010 et continue sa folle équipée avec « Les Mauvaises rencontres » de ce troisième volet…
Zoom sur les meilleures ventes de BD et de mangas du 24 juillet 2013
Malgré l’absence de nouveau « Top 15 BD » pendant l’été, le magazine professionnel Livres Hebdo nous communique, quand même, un « Top 15 Mangas » pour le mois de juin et son « Top 20 Ipsos/Livres Hebdo » pour la période du 1er au 7 juillet : un classement des meilleures ventes de livres (tous genres confondus) qui fait, justement, la part belle aux traductions de bandes dessinées asiatiques. En effet, seul ce genre made in Japan représente le 9e art dans le hit-parade général du début du mois de juillet, avec trois incontournables shōnens : le tome 67 de « One Piece » d’Eiichiro Oda en tête, puisqu’il déboule en 2ème position. Ce best-seller d’origine asiatique a donc, toujours, la préférence des jeunes lecteurs (il a encore été tiré à 135 000 exemplaires par les éditions Glénat), devançant ses 2 principaux outsiders qui sont « Naruto » de Masashi Kishimoto (dont le 59ème volume, tiré à 200 000 exemplaires par les éditions Kana, chute du 4ème au 13ème rang) et « Fairy Tail » de Hiro Mashima (dont le 31ème opus, tiré à 90 000 exemplaires par les éditions Pika, entre d’emblée à la 14ème place).
« Spyware T1 : Otaku » par Jean-Claude Bauer et Didier Quella-Guyot
Dans la vitrine d’une librairie, l’éditeur d’un célèbre écrivain d’origine cambodgienne découvre « Otaku », le nouveau livre portant la signature de son auteur fétiche que vient de publier la concurrence. Pourtant, cet écrivain, aujourd’hui établi à Paris, est certain de ne pas être le géniteur de cet ouvrage illustré qui a été géré à distance, via Internet. Évidemment, personne ne le croit quand il dit tout ignorer de ce bouquin, surtout quand sa femme, après avoir fouillé dans ses archives informatiques, pour vérifier ses dires, découvre le fichier bel et bien enregistré sur son disque dur ! Est-il en train de devenir fou ou est-il la victime d’une machiavélique machination ?
Avec « Fenêtres sur rue » (sortie fin août), Pascal Rabaté jongle avec différents arts : dont le 9e !
Voici des récits muets en accordéon qui vont bousculer les habitudes de lecture de la bande dessinée et qui sont aussi un hommage ludique au film « Fenêtre sur cour » d’Alfred Hitchcock : l’imposant réalisateur apparaissant en guest-star qui parcourt à son aise le plateau et qui n’hésite pas à faire la causette avec son confrère Jacques Tati, autre référence cinématographique de l’auteur des « Petits Ruisseaux », d’« Ibicus » ou du trop méconnu « Un ver dans le fruit » qui va être réédité chez Vents d’Ouest très prochainement.
Spécial Joe Colquhoun chez Delirium
Devant le succès plus que mérité de leur édition de « La Grande Guerre de Charlie », Delirium enfonce le clou en proposant aujourd’hui une autre série dessinée par le talentueux Joe Colquhoun : « Johnny Red ». Avec ces deux œuvres impeccablement publiées, c’est une sorte de réhabilitation de ce grand artiste anglais qu’opère l’éditeur, discrètement mais efficacement. Tout sauf du superflu, car quoi qu’on en dise la bande dessinée anglaise a toujours été bien trop rarement éditée en France, contrairement à sa cousine américaine…
« Les Champs d’azur » T4 (« Sarabande à la turque ») par Luc Brahy et Frank Giroud
Après trois tomes publiés en 2010 et 2011, la série « Les Champs d’Azur » reprend son envol, un « envol » de courte durée puisqu’il s’agit du dernier « volet » (encore un mot qui convient puisqu’il s’agit d’une série d’aviation). Il fallait une fin et c’est une « sarabande », une sarabandessinée, évidemment !
« Anthologie Creepy » T2
En très peu de temps, Delirium est devenu un éditeur incontournable pour tout fan de comics digne de ce nom. Que ce soit sur le front anglais ou américain, Delirium propose des œuvres d’importance que personne n’avait osé publier dignement jusque-là, comblant ainsi une grave lacune éditoriale. Aujourd’hui je vais vous parler de l’« Anthologie Creepy » T2, et la semaine prochaine je me pencherai sur « La Grande Guerre de Charlie » T4 et « Johnny Red » T1.