Ils sont effectivement six, dans les années 1850 : en comptant Kid, un garçon rendu borgne lors du massacre de sa famille. Alors que Kid doit se rendre dans les Black Hills (Dakota du sud) pour récupérer un document très important sur une mine d’or dont il a hérité (mais qui serait maudite), il promet à une prostituée, à un déserteur de l’armée, à un esclave en fuite, à une religieuse qui a quitté les ordres et à un Indien renégat de les couvrir d’or s’ils l’accompagnent…
Lire la suite...Archives mensuelles : juillet 2013
Hommage à Ibrahim Njoya, premier auteur de bande dessinée d’Afrique
On fait souvent remonter les débuts de la bande dessinée en Afrique à l’année 1915 et la première publication d’une revue intitulée Karonga Kronikal parmi les forces armées coloniales britanniques durant la Première Guerre mondiale. Mais cette initiative restera isolée durant plusieurs décennies, hormis quelques strips publiés dans des journaux du Congo belge, d’Égypte ou de Tanzanie. Jusqu’à la fin de l’époque coloniale, la bande dessinée se fera peu remarquer jusqu’à l’avènement de l’indépendance et d’une certaine presse libre (bientôt remis en cause à partir de la fin des années 1960 par l’imposition de dictatures dans la majorité des pays). À ce constat, il n’existe qu’une seule exception : Ibrahim Njoya, que l’on peut considérer comme le véritable premier auteur de bandes dessinées camerounais et africain de l’histoire.
« L’Amérique ou Le Disparu » par Réal Godbout [d’après Franz Kafka]
Karl Rossman, jeune homme originaire de Prague, est forcé d’émigrer à New York pour fuir le scandale : il a malencontreusement engrossé la bonne de ses parents. Naïf, seul et sans le sou, il ne va cesser de passer de malentendus en mauvaises rencontres, ratant les opportunités de s’en sortir qui se présentent à lui. Victime de toutes sortes d’injustices, il est piégé dans un labyrinthe social où le faible est condamné à l’échec…