Troisième et peut-être dernier chapitre de cette série pour le moins originale et construite de main de maître par Éric Stalner. Les rencontres improbables se multiplient, au fil d’un récit où se mêlent polar et fantastique, sans oublier quelques séquences d’humour que n’aurait pas reniées Audiard. Une trilogie (1) — aux protagonistes particuliers à plus d’un titre — de 300 pages, signée par un des auteurs de tout premier plan, parmi les plus prolifiques de ces trois dernières décennies.
Lire la suite...Archives mensuelles : avril 2018
Monsieur Blaireau et Madame Renarde passent sur le petit écran !
L’excellente série jeunesse d’Éve Tharlet (aux magnifiques dessins aquarellés) et de Brigitte Luciani (aux textes subtils et aériens), publiée aux éditions Dargaud, connaît, dès aujourd’hui, une adaptation en dessin animé pour la télévision : et c’est plutôt réussi !
« Peyi an nou » remporte le Prix de la BD politique
« Peyi an nou », publié aux éditions Steinkis, traitant des migrations en provenance des départements d’outre-mer, a remporté le prix étudiant de la BD politique – France Culture.
Un épisode inédit et percutant de la série culte « 30 jours de nuit » se déroulant au Mexique et un « Criminal » hors-série d’Ed Brubaker, succulent…
Les éditions Delcourt nous gâtent en ce moment avec une fournée de titres tous plus savoureux les uns que les autres (le bourgeonnement du printemps ?). Focus sur deux titres un peu « à part »» de séries « cultes ».
« Gramercy Park » par Christian Cailleaux et Timothée de Fombelle
Après avoir pratiqué avec succès l’écriture de spectacles de théâtre, de romans d’aventures et surtout de littérature jeunesse (domaine pour lequel il est certainement le plus connu), Timothée de Fombelle s’essaye au scénario de bande dessinée avec un certain tact et sens de la poésie, proposant un polar mélodramatique sublimé par le trait délicat et mélancolique de Christian Cailleaux, lequel représente, pour l’occasion, un New York années cinquante de rêve !
Georges Pichard : deux albums fondateurs…
Pour beaucoup de lecteurs le nom de Georges Pichard évoque l’interdit et les plus belles heures de la bande dessinée érotique française. Les éditions Glénat rééditent deux œuvres maîtresses du dessinateur sulfureux, deux albums qui présentent deux facettes d’un auteur qui ne fut pas qu’un pornographe.
« Compte à rebours T1 : Es-Shahid » par Giuseppe Liotti, Marc Trévidic et Matz
Cosigné par le célèbre ex-juge antiterroriste Marc Trévidic ,cet album peut au premier abord effrayer ceux qui redoutent une bande dessinée reportage de plus, comme il en existe tant. Qu’ils se rassurent, Matz veille au grain et « Compte à rebours » est avant tout une bonne histoire classique qui se déguste. Ouf !
Bamboo Humour : un riche printemps…
L’humour, qui a permis à l’éditeur mâconnais de se lancer, est plus que jamais d’actualité en ce printemps. Les nouveautés sont nombreuses. Notons que les professions (fonctionnaire, pompier,…), omniprésentes à la création de la maison d’édition, cèdent peu à peu la place au quotidien : nouveau thème au goût du jour inspirant les auteurs.
Ink : la Bible des auteurs italiens d’après-guerre…
L’arrivée du numéro 68 de la revue Ink nous permet d’évoquer ce magazine riche en découvertes, pour tous ceux qui se passionnent pour les fumetti des années d’après-guerre.Ink s’est spécialisé dans l’évocation des créateurs des grands héros de nos pockets et des héroïnes sexy des années 1970/1980, sans oublier les journaux Bonelli et Disney.
« Saltiness » T1 par Minoru Furuya
La collection What the Fuck des éditions Akata n’a jamais aussi bien porté son nom. Avec « Saltines », Minoru Furuya entre par la grande porte sur le marché français. Apprêtez-vous à découvrir ce que le Japon a de plus barré à nous proposer. Un manga cynique où un homme désœuvré se prend pour un intellectuel, dont les capacités d’adaptation et de réflexion sont forcément supérieures à celles de ses congénères. Abandonnez toute logique avant de pénétrer dans le monde de Takehiko, le plus grand branleur que le 9e art nous a offert.
« Une nuit à Rome » : dix ans après, et un film en préparation…
Âgés de 20 ans, Marie et Raphaël s’étaient promis de passer la nuit de leurs quarante ans à Rome. Vingt ans plus tard, ils ont vécu une nuit brûlante qui les a marqués à jamais. Avec la promesse de se revoir dix ans plus tard… encore à Rome.