« Les Aventures de Gérard Crétin » est une bande dessinée en une page proposée dans le mensuel Mikado des éditions jeunesse Milan, entre 1989 et 1994, et c’est la première série de gags que l’immense Florence Cestac (1) a créée spécifiquement pour la presse ! Son antihéros a tendance à être vantard et gaffeur : il croit souvent savoir tout faire mieux que les autres et être le meilleur en tout… Mais il est quand même attachant, car terriblement naïf ! Ainsi, il enchaîne les situations hilarantes et embarrassantes, incarnant, avec une tendre absurdité, certains travers humains. Le trait de la reine du gros nez en BD y est déjà unique, même si elle juge avoir fait quelques progrès depuis. Mais comme le dit elle-même : « un petit coup de nostalgie, ça ne peut pas faire de mal ! »
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Réédition bienvenue d’une hilarante BD oubliée de Florence Cestac !
« Les Aventures de Gérard Crétin » est une bande dessinée en une page proposée dans le mensuel Mikado des éditions jeunesse Milan, entre 1989 et 1994, et c’est la première série de gags que l’immense Florence Cestac (1) a créée spécifiquement pour la presse ! Son antihéros a tendance à être vantard et gaffeur : il croit souvent savoir tout faire mieux que les autres et être le meilleur en tout… Mais il est quand même attachant, car terriblement naïf ! Ainsi, il enchaîne les situations hilarantes et embarrassantes, incarnant, avec une tendre absurdité, certains travers humains. Le trait de la reine du gros nez en BD y est déjà unique, même si elle juge avoir fait quelques progrès depuis. Mais comme le dit elle-même : « un petit coup de nostalgie, ça ne peut pas faire de mal ! »
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Tia remonte à la surface pour un récit d’initiation au cœur des travers de notre société…
Les catacombes de Paris sont depuis longtemps un lieu de fantasmes et de rêveries. Ses galeries creusées dans d’anciennes carrières souterraines s’étendent sur des centaines de kilomètres, 20 mètres sous terre. Et si sous ce premier degré existaient d’autres niveaux, jusqu’à un septième peuplé par une communauté souterraine isolée de ceux de la surface. C’est ici que grandit Tia : une préadolescente aventureuse qui veut découvrir ce qu’il se passe dans les rues de la capitale.
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« Buck Danny “Classic” » : avant de croiser la route de Lady X, le trio volant affronte l’Ombre rouge…
Confiée depuis quelques années à Alexandre Paringaux, avec la bonne volonté et la complicité de Philippe Charlier (le fils du célèbre scénariste disparu en 1989), la gestion de la série culte « Les Aventures de Buck Danny » se poursuit désormais avec une belle régularité, comblant les attentes des amateurs. D’autant plus qu’elle est complétée par des prequels tout aussi passionnants,venus étoffer le catalogue : « “Classic” » et « Origines ». Le douzième volume « “Classic” » vient de paraître, tout aussi goûteux que les précédents.
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Bruxelles, 1930…
L’Ommegang : sous ce terme méconnu en France se cache une célébration belge, celle de la visite de Charles Quint en 1549, à Bruxelles. En 1930, Bruxelles se prépare non seulement à fêter son centenaire, mais également à la renaissance de cette spectaculaire parade… C’est dans ce contexte que le scénariste Patrick Weber a imaginé un récit d’inspiration policière.
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Variation féministe du mythe de l’amour éternel, « L’Amourante » est digne de tout votre intérêt…
Quel plaisir, après des années et des années de chroniques sur les nouvelles parutions concernant le 9e art, de continuer à découvrir des auteurs prometteurs qui, d’emblée, semblent vraiment maîtriser les codes narratifs et graphiques de la bande dessinée ! C’est d’autant plus méritoire quand il s’agit d’un premier album en ce domaine : ce qui est le cas de Pierre Alexandrine avec son « Amourante ». Ce dense ouvrage de 230 pages, édité chez Glénat, nous propose un voyage aussi palpitant qu’amusant à travers les époques et les lieux, en remettant en question notre obsession tout à fait compréhensible de plaire perpétuellement et de ne pas mourir…
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Motörhead : revenu d’entre les morts…
« We are Motörhead and we play rock’n’roll » : c’est ainsi que Lemmy Kilmister, le leader charismatique du groupe, commençait chaque concert. Et il tenait parole avec un rock brut sans concession. La formation de trois musiciens était réputé pour jouer (très) fort sur un rythme (très) rapide. Elle a inspiré de nombreux autres groupes comme Metallica, dont le leader était un fan absolu. Un Docu-BD rend hommage à ce groupe légendaire et son créateur au parcours captivant.
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« Les Pionniers du Nouveau Monde T23 » : le dernier fleuron de la collection Vécu !
Née chez Michel Deligne, libraire et éditeur, cette formidable saga historique qu’est « Les Pionniers du Nouveau Monde » prend son envol dans les pages du mensuel Vécu des éditions Glénat, dont elle devient l’un des points forts du catalogue. Elle révèle le couple fusionnel que forment Maryse et Jean-François Charles : les lecteurs appréciant leursérieux et leur imagination débordante, depuis bientôt un demi-siècle. Cet album est l’avant-dernier de la série, mais aussi de la collection Vécu.
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Holmes/Lupin : duo pour un duel de choc !
« Blockbuster de papier » annonce l’éditeur avec la « confrontation explosive » de deux célébrités romanesques : Sherlock Holmes, le détective, et Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, réunis dans une nouvelle série pour une course trépidante où les deux « rivaux » sont amenés à s’allier pour suivre la trace d’une organisation se réclamant de Moriarty…
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Le retour de Ringo : du très bon western classique !
Créé par William Vance en 1965 pour le journal Tintin, le personnage de Ray Ringo est convoyeur, chargé d’escorter les diligences de la Wells Fargo. Six histoires ont été réunies et éditées en deux albums par Le Lombard en 1967 et1968 (notamment sur des scénarios de Jacques Acar), suivis en 1978 par un dernier retour (scénarisé par André-Paul Duchâteau), le tout publié en intégrale en 2004, puis plus récemment en 2022 (1).
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Le retour de la petite voix intérieure qui se matérialise soudain devant vous…
La série « (Dé)rangée » devait être un diptyque contant un moment de la vie de Fleur : une jeune adulte à la vie normale, trop normale, banale même. Tout change quand sa petite voix intérieure se matérialise étrangement devant elle. Elle est forcée de l’écouter pour se prendre en main, retrouver l’estime de soi et, enfin, approcher d’un certain bonheur. Sur ce principe de la petite voix intérieure qui se matérialise pour aider une jeune adulte, la série se poursuit avec Mia en manque d’aide pour gérer sa charge mentale.
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