Laurent Astier a fait une parenthèse de deux ans dans son parcours prometteur, après le succès de son cycle western « La Venin » (1) : il avait à cœur depuis longtemps de publier un récit autobiographique. Le sujet principal est moins sa propre existence que celle d’un ami devenu très proche : Cyril — ou plutôt son destin. Des années d’études aux débuts professionnels d’Astier dans le dessin, on assiste à la rencontre magique avec ce fameux Cyril que le destin frappera durement : une, puis deux maladies graves, de celles dont on a peur… Il se battra contre cette fatalité pendant 13 ans. Son ami Astier raconte tous les épisodes de leur amitié et de leurs vies, avec simplicité et beaucoup de cœur.
Lire la suite...« Blast », meilleure bande dessinée de l’année selon le magazine Lire

La saison des prix BD est lancée. En attendant notamment et très prochainement le Prix RTL, le Grand Prix de la Critique et les nommés aux fauves du prochain festival d’Angoulême, la rédaction du magazine Lire a désigné « Blast », tome 2 : « L’Apocalypse selon Saint Jacky », de Manu Larcenet, comme la meilleure bande dessinée de l’année 2011, juste devant « Portugal » de Cyril Pédrosa et « Polina » de Bastien Vivès.
Rappelons que ces deux derniers titres figurent dans la short list des 5 prétendants au Grand Prix de la critique, en compagnie « L’Art de voler » de Kim et Antonio Altarriba, « Habibi » de Craig Thomson et « Les Ignorants » d’Etienne Davodeau.
Un grand prix dont « Blast » n’avait pas été oublié, figurant dans la liste des 15 meilleurs albums de l’année sélectionnés par l’ACBD. Le titre avait également été remarqué par ces mêmes journalistes de bande dessinée, en juin dernier à l’occasion de la publication des 20 indispensables de l’été.
Pour le magazine Lire, « depuis le « Combat ordinaire », Manu Larcenet a changé de braquet et rejoint les très grands de la BD française grâce à « Blast », formidable série aussi sombre qu’ambitieuse … « Blast » séduit à chaque page, que ce soit par son texte poétique, ses aquarelles d’une rare beauté, ou son regard impitoyablement lucide sur le monde.»
Laurent TURPIN