Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
Lire la suite...LE PRIX DES LIBRAIRES DE BD 2007

Le 24 septembre 20007, le Prix des libraires 2007 a été décerné à l’album « Les cinq conteurs de Bagdad de Veilmann et Duchazeau chez Dargaud
Dans un vertige narratif parfaitement maitrisé,, un récitant dit l’histoire de cinq conteurs , dans laquelle se se racontent toutes sortes d’histoires. Ce qui donne lieu à une brillante réflexion sur la force de la parole, et, en passant, un débat amusant sur « l’audimat » de l’époque. Les contes sont-ils faits pour divertir le travailleur, ou pour tenter de changer le monde ? Si on veut changer le monde, faut-il se mettre à la portée de l’auditeur, ou rester exigeant et éventuellement abscons r Si on est abscons et que personne ne comprend, comment changer le monde ? Dernier détail : comment restituer L’HISTOIRE, la plus belle, celle qui l’emporte à la fin du concours ? En évitant de la raconter. En la laissant dans les limbes du mystère, là où le charme opère sans preuves. Ce qui en dit long sur l’art du conte.