Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...Les coeurs boudinés 2
Le début : Les filles rondouillardes dans un monde où il est bien vu de flotter dans un petit 38 : voilà un problème joyeusement résolu par Krassinsky à travers trois histoires dont les héroïnes au coeur boudiné, Fanny, …
Le début : Les filles rondouillardes dans un monde où il est bien vu de flotter dans un petit 38 : voilà un problème joyeusement résolu par Krassinsky à travers trois histoires dont les héroïnes au coeur boudiné, Fanny, Martha et Mimi, ont également beaucoup de charme et de répondant. En trois « courts-métrages » situés à Toulouse, New York et Pontcharmin, Krassinsky nous offre des portraits de filles tout à fait réjouissants : fortes dans tous les sens du terme, roublardes à l’occasion, parfois cafardeuse mais pas du tout prête à se laisser faire, elles affrontent avec humour et fermeté l’attitude (pour le moins médiocre) des hommes..
Notre avis : C’est, assis à une terrasse de café, en entendant des gens discuter des passantes et notamment se moquer des plus corpulentes d’entre elles, que Jean-Paul Krassinsky eut l’idée des Cœurs boudinés. C’était décidé : il serait « vengeur de grosses » ! Après un premier opus qui ne l’avait visiblement pas complètement défoulé, il nous livre aujourd’hui un deuxième recueil composé de trois nouveaux courts récits aux tons doux-amers, touchants et drôles à la fois, mettant en scène des héroïnes « bien portantes », comme on dit avec savoir vivre. Et toutes ont ce point commun d’avoir un caractère affirmé et une détermination sans faille quand il s’agit de réaliser leurs objectifs … même de vengeance ! On sourit beaucoup et on se laisse entrainer durant un moment de lecture mêlant intelligence et jubilation, qu’on regrette trop court. Allez, Jean-Paul, un troisième volume aussi pulpeux ! Laurent Turpin