Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...Dix de Der
Le début : Décembre 1944, quelque part dans les Ardennes belges, lors de la grande offensive des armées d’Hitler. Au pied d’un calvaire mutilé par les bombardements alliés, au fond d’un cratère d’obus, un très jeune soldat totalement inexpérimenté, tout juste …
Le début : Décembre 1944, quelque part dans les Ardennes belges, lors de la grande offensive des armées d’Hitler. Au pied d’un calvaire mutilé par les bombardements alliés, au fond d’un cratère d’obus, un très jeune soldat totalement inexpérimenté, tout juste arrivé d’Angleterre, découvre qu’il n’est pas seul dans ce lieu désolé, ouvert à tous les dangers. Trois fantômes l’habitent déjà : deux tués de la guerre de 14, un Français et un Allemand, flanqués d’un ancien alcoolique morts d’une cirrhose du foie entre les deux guerres. Sous l’œil de corbeaux ironiques et insolents, cet improbable trio s’est lancé dans une partie de partie de belote dantesque, à laquelle il manque désespérément un quatrième joueur…
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Notre avis : Chaque nouvel album de Comès est un événement. Il faut die que l’auteur de Silence, qui n’en a publié que 7 en quelques 26 ans, ne nous déçoit jamais tant il prend son temps pour élaborer des petits bijoux aux thèmes multiples. Dix de Der ne déroge pas à la règle et, sur fond de dénonciation des horreurs militaires, Didier Comès parle de la vie et de la mort, du temps qui passe et des relations humaines avec humour noir et humanisme certain. Sa maîtrise du noir&blanc, plus lumineux que jamais (il se permet tout de même de situer une partie de l’action de son album dans la neige !), entraine à l’imagination. Comès laisse le lecteur voir ce qu’il veut et entendre ce qu’il veut (il n’y a pas de bruit de combat). Sans jamais imposer, il entraine le lecteur dans ses sujets de réflexion. Indispensable, forcément ! LT