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« Alix T42 : Le Bouclier d’Achille » ou le goût antique de l’enfance…

Alix ! Esclave d’origine gauloise devenu citoyen romain, Alix Graccus est de retour avec un album dont le thème provient d’un chant de cette « Illiade » signée Homère ! « Le Bouclier d’Achille » ou quand la pérennité des héros de papier fleure bon les madeleines de Proust…

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« Passer à l’Ouest », l’autre Finistère de Julien Solé !

2016 fut une année importante pour la ville de Brest : elle a vu la naissance de la revue de bande dessinée Casier[s] et l’arrivée de la famille de Julien Solé dans cette ville du Finistère ! Habitué des aventures intergalactiques et d’un rock’n’roll d’outre-tombe, Julien Solé nous raconte cette installation brestoise dans « Passer à l’Ouest » publié chez Locus Solus.

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Alfred clôt en beauté sa trilogie italienne avec « Maltempo » !

Après « Come Prima » (2013) et « Senso » (2019), également publiés dans la toujours intéressante collection Mirages des éditions Delcourt, Lionel Papagalli — qui signe Alfred ses productions en bande dessinée (1) — termine avec tendresse, émotion et humour, ce qu’il appelle son « Italie affective » : sensible œuvre personnelle aux accents nostalgiques, composée de trois one shot qui peuvent se lire indépendamment les uns des autres, et dont le dernier sorti aborde habilement les tourments actuels (la montée de l’extrémisme, le chômage, les filets tendus par la mafia, les migrants…) de cette péninsule méditerranéenne en déshérence, où l’auteur a passé son enfance…

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Peau d’Âne revient dans une magnifique bande dessinée…

Tout le monde se souvient de « Peau d’Âne » (le conte de Perrault) et de son inventive adaptation au cinéma par Jacques Demy, avec Catherine Deneuve dans le rôle-titre en 1970. Cécile Chicault nous en donne une version d’une grande poésie dans une bande dessinée douce, mais qui n’élude pas la cruauté et la perversité du conte d’origine.

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Tome 40 de « Jeremiah » : la fin ?

Abandonné en mauvaise posture dans l’album précédent, Jeremiah brille par son absence tout au long des 42 pages de ce quarantième épisode. À 85 ans, Hermann poursuit les aventures de son personnage fétiche : celui à travers lequel il règle ses comptes avec notre société moderne, qu’il juge sévèrement. Bien qu’il ne soit pas conseillé de découvrir la série avec cet ouvrage, il demeure indispensable à tous ceux qui suivent, depuis de longues années, le duo Jeremiah/Kurdy.

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Touristes à Cuba

Edo Brenes, auteur de bande dessinée du Costa Rica, en tout cas son personnage Arturo, part avec sa compagne Ivannia découvrir Cuba. Au total, 380 pages lui permettent de brosser le portrait des habitants, plutôt que celui des touristes, à travers un récit choral très éclairant…

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« Dans l’ombre du Professeur Nimbus » : l’envers du décor dévoilé !

Créé en 1934 par André Daix pour le compte de l’agence Opera Mundi, le Professeur Nimbus n’est pas un héros comme les autres : un dessinateur adhérant dès 1933 au Parti franciste — proche du fascisme italien—, et un éditeur juif et franc-maçon ! De quoi ne pas faciliter l’harmonie entre les deux hommes. Précis, documenté, cet ouvrage d’Antoine Sausverd raconte avec une redoutable précision les coulisses de l’histoire — pas vraiment édifiante — d’un héros de bande dessinée au parcours pavé d’obstacles.

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Sixième opus des « Aigles de Rome » : conquérir Roma !

C’est après avoir réalisé le très beau diptyque « Noir burlesque » en 2021 et 2022 (chez Dargaud), qu’Enrico Marini renoue avec son péplum haut de gamme : « Les Aigles de Rome ». Les amateurs du genre seront éblouis par ses décors soignés, ses personnages au réalisme saisissant ou sa vision originale de la Rome antique : à 100 lieues du classique « Alix ». De combats épiques en sombres complots, Marini fait preuve d’un dynamisme époustouflant avec ce grand film en cinémascope qui cloue le lecteur dans son fauteuil.

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« Golden West » : Christian Rossi seul en selle pour célébrer le peuple de Geronimo…

Cela faisait bien longtemps que Christian Rossi, maître de la bande dessinée réaliste qui a forgé ses premières armes auprès de Jijé (« Jerry Spring ») et de Jean Giraud (« Blueberry), n’avait pas signé à la fois textes et dessins d’une bande dessinée. (1) L’histoire dramatique des Indiens, peuple opprimé qu’il a toujours défendu, à travers les aventures de Woan (l’un des jeunes frères d’armes de Geronimo) s’impose tout de suite à lui, lorsque sa directrice de collection chez Casterman lui lance qu’il est temps qu’il arrête de se cacher derrière des scénaristes et qu’il se lance dans un album en solo. Le résultat, somptueux, est aujourd’hui sous nos yeux : 168 pages — en grand format et tout en couleurs — pour une quête initiatique, entre mysticisme et trivialité, qui fait écho au propre parcours de l’auteur…

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Après « Les 5 Terres », une nouvelle série anthropomorphique médiévale de qualité : « Le Royaume sans nom »…

Depuis fort longtemps, anthropomorphisme et bande dessinée font bon ménage. Nous pouvons remonter aux premiers Disney et à « La Bête est morte » de Calvo ou nous attarder aux succès plus récents, tant critiques que populaires, de « Blacksad » ou des « 5 Terres ». Une nouvelle série, « Le Royaume sans nom », reprend les mêmes thématiques que ce dernier titre : dans un univers médiéval des luttes de pouvoirs féroces opposent tout un bestiaire de personnages anthropomorphes pour le grand plaisir de lecteurs charmés par la qualité du récit et d’un superbe dessin.

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