BD de la semaine

« L’Ange exterminateur » : notre horizon…

La série consacrée à la résistante Madeleine Riffaud s’enrichit d’un quatrième tome attendu : « L’Ange exterminateur ». Un album signé Dominique Bertail, Jean-David Morvan et Madeleine elle-même. « Ce soir, j’attends Madeleine. » Voici son retour : captivant.

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« Un Noël à Paris » : la comédie romantique qu’il vous faut, en cette fin d’année !

Ah, Noël à Paris ! Sa magie, ses illuminations, ses impressionnantes vitrines animées dans les grands magasins, ses repas gourmands en famille… Et pendant la trêve de Noël, on peut tout oublier ! Même les crises qu’un couple désabusé n’a plus l’énergie d’affronter… Au bout de 20 ans de vie commune, Ève et Simon se sont peu à peu éloignés et ne font plus que se croiser, entre le travail, les gosses et les obligations. Aussi, la perspective de faire une nouvelle fois comme si tout allait bien pour le réveillon leur semble bien compliquée… Laissant derrière eux la dinde, les beaux-parents et les enfants, le couple va s’élancer dans une drôle de nuit pleine de surprises, car Jim et Giuseppe Liotti nous livrent, ici, une véritable comédie romantique, digne d’Hollywood !

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Mathieu Bablet conclut avec brio sa trilogie de science-fiction…

Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !

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« Deryn Du » : sa terre est bleue comme un orage…

En publiant « Deryn Du », Guillaume Sorel renoue avec la veine fantastique qui reste sa signature narrative, portée par un graphisme incomparable. Entrez dans cet univers onirique, beau comme la rencontre fortuite — sur une table de dessin — d’une machine à frissonner et d’un parapluie !

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Dans « Les Sentiers d’Anahuac », Jean Dytar joue graphiquement sur le choc de deux mondes…

Passionné par l’Histoire et ses faits méconnus, l’humaniste responsable de « La Vision de Bacchus », de « Florida » ou des « Illuminés » s’est acoquiné avec un très sérieux historien (Romain Bertrand, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales), afin que l’on entende la parole des Nahuas du Mexique colonial. Pour ce faire, dans cette très réussie démarche expérimentale d’écriture à quatre mains, les deux auteurs nous racontent la vie, après l’invasion espagnole, d’un prêtre franciscain qui, aidé par un Indien converti, a consacré un demi-siècle à l’établissement du Codex de Florence : quasiment 2 500 pages — et autant de dessins — pour préserver la souvenance du peuple aztèque promise à l’anéantissement.

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Dans « Là où tu vas », Davodeau « n’oublie pas » son humanité…

En mettant en cases et en bulles le métier de sa compagne Françoise Roy, accompagnante pour les personnes atteintes d’Alzheimer et leurs proches au quotidien, Étienne Davodeau retrouve l’intensité émotionnelle de ses plus fameuses BD-reportages : à l’instar des « Mauvaises Gens » ou des « Ignorants » ! Grâce aux témoignages de celle qui est sa première lectrice, l’auteur, fasciné par sa fondamentale empathie, dépeint, avec pudeur et infinie tendresse, les relations, souvent intimes, qu’elle réussit (ou pas !) à nouer avec ses patients qui perdent la mémoire : quasiment 150 pages — en noir et blanc — aussi bouleversantes et sensibles que nécessaires pour mieux comprendre cette maladie pas comme les autres…

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« Démontagner » : le témoignage pastoral de Maxim Cain…

Cela fait une dizaine d’années que Maxim Cain travaille comme berger d’estive. De juin à octobre, il surveille les brebis de différents éleveurs dans la montagne pyrénéenne. Le terme démontagner désigne le retour du troupeau et de son berger dans la vallée, et c’est aussi le titre de l’album paru chez Actes Sud BD, dans lequel Maxim Cain relate son expérience.

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Une sorcière pas comme les autres… à Green Witch Village !

Par une opération surnaturelle, une trentenaire de nos jours se réveille dans le corps de la libraire new-yorkaise Tabatha Sands, au mois d’octobre… 1959 ! Après avoir repris ses esprits, elle décide de s’accommoder de cette curieuse situation et s’apprête à attaquer une nouvelle journée de jeune citadine, en compagnie de ses deux colocataires à la recherche d’emplois. Elle accompagne l’une d’elles à un casting et est choisie pour jouer la mascotte de Greenwich Village. Désormais affublée d’un costume de sorcière, elle va être confrontée au machisme de l’époque et se retrouver impliquée, puisque nous sommes en pleine guerre froide, dans une affaire d’espionnage : un jouissif récit rocambolesque réalisé volontairement sous contraintes feuilletonesques…

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« Pump », qui es-tu vraiment ?

Pump ! Edward Pump… C’est le nom d’un jeune homme cynique en diable, imaginé par Rodolphe et mis en image par Laurent Gnoni. C’est surtout celui d’un récit dont l’usurpation d’identité est le moteur narratif. Et, finalement, un épatant western : « In Pump, I trust ! Ahead ! »

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Jacques Ferrandez retrouve, dans ses carnets, les « Orients perdus »…

Ferrandez nous offre, dans un beau et grand livre de 150 pages (au format valorisant son trait et ses aquarelles), le premier tome d’un diptyque passionnant : un évident clin d’œil à ses premiers « Carnets d’Orient » ! Il s’agit de la biographie romancée du chevalier Théodore Lascaris qui a vraiment existé : un jeune Niçois, issu d’une ancienne famille, qui doit quitter la France en 1792 pour échapper aux révolutionnaires. Son escapade commence à Nice, se poursuit en Italie, à Malte, et se termine en Égypte, où ce descendant présumé des empereurs de Byzance rejoindra, six ans plus tard, la campagne d’un certain Napoléon Bonaparte, dont il deviendra l’agent de renseignements. L’auteur, inspiré, renoue brillamment avec l’aventure historique : avec un grand A !

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