Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
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« Yakuza Love Theory » par Keiya Mizuno et Masaki Satou
Cette semaine, on ne fait pas dans le subtil avec « Yakuza Love Theory ». Voilà un guide du dragueur, ou comment transformer un gros lourd en jeune homme capable de faire chavirer le cœur des filles. Un manga loufoque, plein de fans service et à prendre, vraiment, au second voir troisième degré.
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« Nyanpire – the Gothic World of Nyanpire » T1 par Yukiusa
Il est indéniable que les mangas pour enfant mettant en scène des chats ont la cote actuellement, de même que les histoires de vampires sont à la mode. Et si les deux étaient mixés ? Cela donnerait « Nyanpire », le petit chat vampire que les enfants vont adorer. Mais est-ce que les parents vont apprécier ce genre de manga un peu déviant ?
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« Ravina the Witch ? » par Junko Mizuno
Junko Mizuno est plus qu’une mangaka, c’est une artiste mondialement reconnue. Elle expose ses toiles dans les plus prestigieuses galeries de toutes les capitales. Mais elle n’en oublie pas pour autant son public de fans moins fortunés en publiant, régulièrement, de nouveaux livres. Avec Ravina, elle explore un nouveau genre destiné aux adultes : un cocktail de livres de contes classiques et de bandes dessinées à l’ancienne, avec juste un texte explicatif hors cadre ; donc, sans bulles.
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« Le Maître des livres » T1 et 2 par Umiharu Shinohara
Un manga qui parle de littérature jeunesse, voilà un sujet intéressant. Plutôt que d’adapter en roman graphique les nombreux classiques de la littérature jeunesse, cette histoire offre un aperçu de tous ces livres résumés en quelques pages. Voilà un bon moyen de faire découvrir ces trésors et, ainsi, intéresser les jeunes qui se sont détournés des livres sans images au profit des mangas. Qui mieux qu’un bibliothécaire peut conseiller un titre plutôt qu’un autre ?
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« 24 Histoires d’un temps lointain » par Leiji Matsumoto
Quand on évoque le nom de Leiji Matsumoto, les connaisseurs pensent immédiatement au personnage d’Albator. Pourtant, comme beaucoup de créateurs, Leiji Matsumoto est un auteur prolifique à la carrière extrêmement longue. En France, la plupart de ses séries d’animation sont arrivées jusqu’à nous, mais aussi certains mangas comme « Captain Harlock » alias « Albator », bien sur. Mais également « L’Anneau des Nibelungen » ou « Galaxy Express 999 ». On peut dorénavant compter sur le recueil d’histoires courtes « 24 Histoires d’un temps lointain » que les éditions Kana viennent de publier.
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« All you Need is Kill » T1 & 2 par Takeshi Obata
Le futur : une invasion d’extraterrestres décime les forces armées terriennes pourtant prêtes à en découdre. Ces Mimics semblent pouvoir anticiper chaque attaque et chaque mouvement des combattants humains. Une seule guerrière a réellement réussi à s’imposer dans cette guerre sans merci : Rita Vrataski. Une jeune recrue du nom de Keiji Kiriya va également compter dans ce conflit. Celui-ci, tout comme Rita en son temps, est pris dans une boucle temporelle qui le fait revenir au début de sa journée dès qu’il meurt. Ce pouvoir, qu’il ne devrait pas avoir, il l’a hérité d’un Mimic. C’est grâce à ce subterfuge que les aliens ont pu analyser les mouvements des soldats terriens et les anticiper. Keiji va faire de même. Combien de fois va-t-il devoir revivre sa mort et espérer terrasser l’ennemi ?
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« Magda Ikklepotts » T1 par Krystel et François Debois
Le duo François Debois au scénario et Krystel au dessin reviennent avec une aventure magique. Dans la même veine que leur précédente collaboration « Ash », parus chez Soleil, ils nous baladent cette fois-ci dans un Paris contemporain propice à la magie et la sorcellerie. Magda pensait être la seule sorcière à habiter la capitale, apparemment ce n’est pas le cas. Elle qui se fait habituellement plutôt discrète envers la maréchaussée va devoir collaborer avec l’inspecteur Maulincourt, lequel est sur la piste d’une affaire bien étrange.
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« Mix » T1 par Mitsuru Adachi
Mitsuru Adachi fait partie de ces auteurs superstars au Japon qui sont malheureusement boudés en France. C’est peut-être dû au fait que ses titres mettent en valeur un sport d’équipe méconnu dans notre pays, le baseball. Trente ans après « Touch », son plus gros succès, on retrouve dans « Mix » une ambiance très proche avec des protagonistes différents, en phase avec notre époque.
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« Wet Moon » d’Atsushi Kaneko : Prix Asie de la Critique ACBD 2014 !
Dans le cadre du festival Japan Expo, l’ACBD (Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée) décerne le Prix Asie de la Critique ACBD 2014 à « Wet Moon » d’Atsushi Kaneko, dont les deux premiers tomes sont publiés aux éditions Casterman/Sakka. Ce prix distingue une bande dessinée asiatique parue en français entre juillet 2013 et juin 2014.
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« La Nouvelle Île au Trésor » par Osamu Tezuka
Cela fait maintenant quelques années que les grands chefs-d’œuvre d’Osamu Tezuka sont publiés en France, chez différents éditeurs. Mais, il manquait encore, au public francophone, un livre fondamental de la carrière de cet auteur. Un livre qui a influencé, par la suite, les plus grands mangakas. Ce livre, c’est « Shintakarajima », « La Nouvelle Île au trésor ». Lorsqu’en 1947, Osamu Tezuka dessine cette histoire, d’après une idée originale de son éditeur, Ikuei Shuppan, il ne sait pas encore que ce titre va révolutionner sa vie et celle de centaines de dessinateurs japonais. Avant « La Nouvelle Île au trésor », Tezuka ne dessinait que des petites histoires en quatre cases, souvent humoristiques, des Yonkomas (1) : un format typiquement japonais, se lisant de haut en bas, qui est encore extrêmement populaire. Malheureusement, cette première édition de « La Nouvelle Île au trésor » fut irrémédiablement perdue, car Tezuka n’en possédait plus les planches originales depuis longtemps. Seules quelques livres d’époque subsistent encore, mais ce ne sont que de pâles copies réalisées par une équipe externe dans le but de réduire les coûts d’impression. Ce que la postface de ce livre enfin publié en français, très bien documentée, explique parfaitement.
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