Guy Lefranc est de retour, pour une aventure très lointaine, périlleuse et aux enjeux politiques : ce qui n’est pas la première fois. Naturellement, cette régate lui réserve de graves imprévus et, tout aussi certainement, le journaliste déploiera tout son courage et sa compétence pour sortir par le haut de la situation. Il se joint à Théa, une bonne amie — sans qu’une relation plus intime soit même suggérée — pour faire partie d’une des équipes concourant lors de cette course maritime autour du globe. Et le reportage qu’il en tirera sera destiné à son journal : Le Globe, justement. Pesant sur ce contexte, le père de Théa (Van Toor) est un homme d’affaires international qui vend du minerai et le fait convoyer en Indonésie. Tous les protagonistes vont converger vers cette zone sensible, indépendante depuis peu, et très convoitée. Un album d’une excellente équipe d’auteurs, à l’action soutenue, et à lire au premier degré.
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Le début : New York, septembre 1901. Dans le quartier de Hell’s Kitchen, une dose de strychnine versée dans une soupe populaire provoque des dizaines de morts. Un homme est soupçonné : le fils du sénateur Charles Lennox. Morton Chapel …
Le début : New York, septembre 1901. Dans le quartier de Hell’s Kitchen, une dose de strychnine versée dans une soupe populaire provoque des dizaines de morts. Un homme est soupçonné : le fils du sénateur Charles Lennox. Morton Chapel enquête. Avec, sous ses ordres, une équipe d’hommes hors du commun baptisée W.E.S.T – comme Weird Enforcement Special Team. Sur leur route, ils croiseront des forces obscures décidées à plonger les Etats-Unis dans le chaos. Et ils affronteront Aleister Crowley, passionné d’occultisme et véritable incarnation du Mal…
Notre avis : Fin d’un premier cycle riche en rebondissements et en surprises, toujours mené à 100 à l’heure. Cette « Mission impossible » basée au début du XXème siècle, époque charnière de l’Amérique moderne, mâtinée de fantastique tient le lecteur en haleine jusqu’au bout. Le récit, qui laisse se développer avec simplicité une intrigue pourtant (trop?) complexe, n’oublie pas en route les principaux personnages dont les caractéristiques se précisent au fil de l’histoire. Cerise sur le gâteau (et quelle cerise !) : le dessin de Rossi, d’une lisibilité exemplaire et d’un réalisme toujours aussi minutieux. LT