Andréas Rosenberg : l’homme qui a vécu trois vies…

Andréas Rosenberg n’est pas un auteur de bandes dessinées comme les autres. Au fil de sa longue vie, il a longtemps mené de front trois disciplines artistiques : dessinateur de mode masculine, peintre officiel de l’armée française et dessinateur de bandes dessinées. Et pourtant, rares sont ceux qui aujourd’hui se souviennent de son nom. En 1992, c’est grâce à Alain Beyrand, fondateur des Dossiers Pressibus qui l’a rencontré, qu’Andréas Rosenberg est enfin sorti de l’anonymat.

Andreas Rosenberg.

De la mode à l’armée

Andréas Rosenberg voit le jour en 1906, dans l’ancienne monarchie austro-hongroise où il passe les 30 premières années de sa vie.

Docteur en droit de l’université de Vienne pour rassurer sa mère, stagiaire de l’école des arts appliqués pour le plaisir, il s’oriente rapidement vers le dessin de mode masculine.

Dessin d'Andreas Rosenberg pour la Légion étrangère.

Il travaille principalement pour l’étranger : l’Italie, puis la France. C’est dans ce pays où il réside depuis le milieu des années 1930 qu’il collabore au luxueux magazine L’Homme, tout en dessinant pour Vestire en Italie.

Lorsque la guerre éclate, ayant de bonnes raisons pour ne pas revenir en Allemagne ni en Autriche, il s’engage en 1939 pour cinq ans dans la Légion étrangère.

Basé en Algérie à Sidi Bel Abbes, grâce à un colonel aquarelliste amateur, il peut organiser une première exposition de ses œuvres à Alger.

Dès 1944, il obtient un contrat officiel de peintre aux armées : fonction qu’il conservera jusqu’à sa disparition. Après avoir réalisé de nombreuses aquarelles sur l’armée d’Afrique, démobilisé, il poursuit cette activité après-guerre, doté d’une belle notoriété.

Ses œuvres sont exposées dans toutes les galeries et les salons de réception de l’armée française. Il se déplace dans les régiments, assiste aux manifestations militaires, visite les unités en guerre qu’il met en scène dans ses aquarelles plus parlantes qu’une banale photo.

Dessin d'Andreas Rosenberg pour la Légion étrangère.

Dessin d'Andreas Rosenberg pour la Légion étrangère.

Ces plus de 50 années d’activité au sein de l’armée lui vaudront d’être appelé « Maître » par les plus hauts gradés. Il n’en poursuit pas moins ses travaux pour le dessin de mode jusqu’au milieu des années 1970, même si ce domaine est en voie d’extinction, car victime de l’utilisation à outrance de la photo.

Il dessine pour des journaux suisses, allemands, autrichiens, italiens et, en France, toujours pour L’Homme, jusqu’à la disparition du magazine.

Parvenir au premier rang dans ces deux disciplines exigeantes ne lui suffit pas. Doté d’un excellent coup de crayon, il est attiré depuis toujours par l’illustration et la bande dessinée.

« Sa vie était écrite dans le ciel » Radar n° 10 (17/04/1949).

35 années de strips

La guerre terminée, Andréas Rosenberg publie des illustrations dans les hebdomadaires qui ne manquent pas à l’époque : France-Dimanche, Point de vue, Images du monde, Confidences, Le Journal du dimanche… tout en réalisant des jaquettes de livres et des travaux publicitaires, entre autres pour la Mc Cann Company. Sauf erreur, c’est dans le premier numéro de l’hebdomadaire au format géant Radar (sous-titré Le Tour du monde en 150 images) du 8 février 1949 que paraît sa première bande dessinée : « Sa vie était écrite dans le ciel ».

« Sa vie était écrite dans le ciel » Radar n° 10 (17/04/1949).

Adapté d’un roman de Paul Alpérine, ce récit réalisé au lavis évoque la recherche par des agents secrets d’un ingénieur américain mystérieusement disparu en Chine. Une histoire exotique peuplée de jolies filles présentée sur des pages au format impressionnant de 45 x 39 cm. La même année, il met en images « La Dame de Maracaibo » : un roman d’amour et d’aventures écrit par Maxime Aubert. Ce récit, lui aussi réalisé au lavis, est publié par l’hebdomadaire féminin Votre cœur.

« La Dame de Maracaibo » Votre cœur n° 23 (16/02/1950).

Restons dans la presse féminine avec l’adaptation en 1953 de « La Folie Mac Leod » : un roman de Louis Bromfield proposé par l’hebdomadaire belge Lectures d’aujourd’hui.

« La Folie Mac Leod » Lectures d’aujourd’hui n° 31 (04/04/1953).

Pour le même journal, il illustre « Une vie de reine : Élisabeth II ». Andréas Rosenberg n’évoquant pas ces travaux dans son entretien avec Alain Beyrand, il est possible d’imaginer qu’il en a dessiné d’autres, tant la production était importante à l’époque… et souvent anonyme.

« Une Vie de reine » Lectures d’aujourd’hui n° 39 (30/05/1953).

Illustration de roman France Dimanche n° 666 (1959).

Rencontré à la revue L’Homme, Michel Bongrand, connu pour ses activités dans la publicité, lui propose de contacter Hélène Gordon Lazareff : fondatrice de Elle et épouse de Pierre le patron de France-Soir.

C’est parce qu’elle n’a pas de travail pour un modiste spécialisé dans le dessin masculin dans son hebdomadaire qu’elle l’oriente vers son époux.

« La Nouvelle du dimanche » Illustrations pour Le Journal du dimanche (1969/1972).

Il est aussitôt embauché par Pierrot les bretelles : c’est ainsi qu’était surnommé le bouillant patron du quotidien qui vendait alors à plus d’un million d’exemplaires.

France-Soir propose, depuis peu, une page entière de bandes dessinées à ses lecteurs et recherche des dessinateurs.

En 1951, il démarre une collaboration de plus de dix années, se spécialisant dans la mise en images de romans dessinés en bandes horizontales proposées avec les textes placés sous les images.

Sous la direction éditoriale de Vania Beauvais — qui plus tard fera travailler Jean-Claude Forest, Julio Ribera, Hugo Pratt, Paul Gillon, Georges Pichard… —, il commence par adapter « Fortune carrée » : un roman de Joseph Kessel.

« Fortune carrée » France-Soir (1950).

Pendant près de dix ans il réalise avec une belle régularité : « La Corde de sable » de Walter Deniger en 1951,

« La Corde de sable » France-Soir (1950).

« La Grande Ribaude » d’après Paul Vialar en 1951 et 1952,

« La Grande Ribaude » France-Soir (1951).

« Yousouf » une histoire inédite de Marcel Picard en 1952,

« Youssouf » France-Soir (1952).

« Alerte aux Martiens » en 1954,

« Alerte aux Martiens » France-Soir (1954).

puis « Les Conquérants d’outre-ciel » en 1954-1955 (deux récits d’anticipation de Lucien Prioli),

« Les Conquérants d’outre ciel » France-Soir (1955).

« Buffalo Bill » vers 1956,

« Buffalo Bill » France-Soir (1955).

« La Passion du Maure » d’après Georges Groussard en 1957,

« La Passion du maure » France-Soir (1957).

« La Passion du maure » France-Soir (1959).

« Les Sœurs Barnetal » d’après Émile Solari en 1958,

« Les Sœurs Barnetal » France-Soir (1958-1959).

enfin « La Bataille » d’après Claude Farrère en 1960.

« La Bataille » France-Soir (1960).

À ces travaux quotidiens s’ajoutent des bandes verticales, elles aussi présentées avec le texte placé sous les dessins : « La Vie héroïque de de Lattre de Tassigny » en 1952, les rubriques « Le Livre dont on parle raconté en images », « Le Livre du jour » où les ouvrages sélectionnés sont résumés par Marc Andry,

« Le Livre du jour » France-Soir (1958).

« Le Livre du jour » France-Soir (1959).

« Les Lettres » animé Roger Giron… On lui doit aussi quelques récits de la fameuse série « Le Crime ne paie pas » écrits par Paul Gordeaux. Notons, de 1960 à 1965 : « L’Affaire Mimaut », « George Sumner »,

« Le Crime ne paie pas : George Sumner » France-Soir (1964).

« Al Capone », « Wilhem Thomas joue et perd », « Le Drame passionnel de la rue du Rocher », « Alfred Renard ou le « faux Panama » », « Les Liaisons malheureuses de Georges Cros », « Jean Moulin »…

« Le Crime ne paie pas : Alfred Renard ou le "faux Panama" » France-Soir (1965).

On ignore pourquoi il quitte France-Soir, au début des années 1960, pour rejoindre la célèbre agence Opera Mundi de Paul Winkler où les salaires sont moins généreux.

Bien que n’étant pas un adepte de l’utilisation des ballons, il crée « Commissaire Gilles » : un strip policier publié en avant-première par L’Aurore en 1962 et 1963. Un format plus grand, inhabituel pour une bande quotidienne, lui permet d’audacieuses mises en images.

« Commissaire Gilles » Opera Mundi (1962).

Seulement quatre enquêtes sur une trentaine résolues par le célèbre commissaire imaginé en 1933 par Jacques Decrest (Jacques Biguet, 1893-1954) sont adaptées en 408 bandes. La série se termine avec le mariage du policier qui épouse la charmante Françoise qui l’assiste dans ses enquêtes. Quelques quotidiens de province ont repris la série : Presse-Océan, Le Républicain lorrain…

« Commissaire Gilles » Opera Mundi (1963).

Toujours dans L’Aurore, en 1967, on lui doit les 119 bandes des « Mal Aimés de Fercombe » : histoire présentée de nouveau avec les textes placés sous les images. C’est une adaptation d’un roman de Thérésa Charles (pseudonyme commun du couple britannique Irene et Charles John Swatridge) dont la signature est souvent présente dans les bandes quotidiennes.

« Les Mal Aimés de Fercombe » Opera Mundi (1965).

« Lectures pour tous : Tragédie sur la corde raide » Sélection du Reader Digest (1966).

Il signe aussi quelques récits destinés à la série verticale « Les Histoires mystérieuses ».

Au milieu des années 1960, il commence une collaboration régulière avec Sélection du Reader Digest, pour lequel il illustre la rubrique « L’Aventure de la vie ».

Il y présente, en images muettes sur trois strips, le thème d’un article proposé par le magazine.

Il en réalise 34 : « Prisonniers du désert », « La Terreur frappe à la porte », « La Trêve de Noël », « Le Magicien volant », « J’ai descendu Yamamoto »…

Des reprises de ces travaux sont présentées par L’Écho républicain, Le Nouveau Méridional, L’Écho de Nice…

Avec les années 1970, commence une collaboration sans interruption de plus de 15 ans avec l’agence Intermonde-Presse parfois simplement appelée I.M.P. Plus volontiers orientée vers la presse régionale, elle est fondée en 1959 par Jacques Bloch-Morhange, Gilbert Gensac et François Gratier : un ancien chef de rubriques chez Opera Mundi, puis Mondial Presse. Une solide équipe de dessinateurs y collabore : Robert Rigot (« Maître Dominique »), Ferdinando Fusco (« An 2000 »), Roland Garel (« Chère Pauline »), Daniel Billon… Odile Reynaud qui gère les droits de Simenon et François Gratier en sont les principaux scénaristes et adaptateurs.

« Napoléon » Intermonde Presse (1969).

À la fin des années 1960, Andréas Rosenberg met en images deux romans de Guy de Maupassant : « Une Vie » et « La Guerre des femmes »,

« La Guerre des femmes » Intermonde Presse (1968).

puis « La Fiancée de Lammermoor » d’après Walter Scott.

« La Fiancée de Lammermoor » Intermonde presse (1970) .

Ces bandes proposées avec les textes placés sous les dessins sont publiées par divers quotidiens de province : La République du Centre, Le Maine libre, La Montagne, Le Courrier de l’Ouest, La Voix du Nord… et certaines éditions de province du Parisien libéré.

« La Peau de chagrin » Intermonde Presse (1969).

Il aborde le strip classique avec ballons, en 1973, pour ne plus l’abandonner. Entre 1973 et 1978, il met en images huit aventures d’Imogène totalisant 2 002 bandes divisées en trois parties : « Cette chère Imogène », « Imogène est de retour » et « Notre Imogène ».

« Cette chère Imogène » Intermonde presse (1973).

Il s’agit d’une adaptation réussie des romans policiers de Charles Exbrayat (1906-1989) publiés à partir de 1959 aux éditions du Masque. Imogène MacCarthery est une solide Écossaise travaillant pour l’Intelligence Department de l’amirauté. Proche de la retraite, surnommée The Red Bull (le taureau rouge), elle est l’héroïne d’aventures policières cocasses. Elle déteste tout ce qui n’est pas écossais et vit dans le petit village typique de Callander.

« Imogène est de retour » Intermonde Presse (1976).

Andreas Rosenberg prend visiblement plaisir à illustrer cette parodie du polar britannique. Il adapte aussi deux autres romans de Charles Exbrayat, auteur à l’époque fort prisé par les lecteurs : « Et que ça saute ! » en 1974-1975 (310 bandes)

« Et que ça saute ! » Intermonde Presse (1974).

et « Amour et sparadrap » en 1975-1976 (312 bandes).

« Amour et sparadrap » Intermonde Presse (1975).

En 1981, Andréas Rosenberg s’attaque à un autre monument de la littérature policière : Georges Simenon (1903-1989). La série baptisée par le diffuseur « Les Introuvables », adaptée par Odile Reynaud, ambitionne de proposer en bandes quotidiennes les romans méconnus du créateur de « Maigret », à l’époque de leur parution souvent publiés sous divers pseudonymes. Sept ouvrages sont ainsi mis en images de 1981 à 1986 : « Chair de beauté » (1928 chez Fayard) en 1981-1982 en 228 bandes,

« Chair de beauté » Intermonde Presse (1981).

« L’Inconnue » (Fayard, 1930) en 1982 en 210 bandes,

« L’Inconnue » Intermonde Presse (1982).

« Dolorosa » (Fayard, 1928) en 1982-1983 en 294 bandes,

« Dolorosa » Intermonde Presse (1983).

« Le Roi du Pacifique » (Ferenczi, 1929) en 1983-1984 en 210 bandes,

« Le Roi du Pacifique » Intermonde Presse (1984).

« Nez d’argent » (Ferenczi, 1930) en 1984-1985 en 240 bandes,

« Nez d’argent » Intermonde Presse (1985).

 « Les Pirates du Texas » (1929 chez Ferenczi) en 1985 en 138 bandes

« Les Pirates du Texas » Intermonde Presse (1985).

, enfin « La Panthère borgne » (Tallandier, 1929) en 1985-1986 en 210 bandes. Signalons l’existence d’un huitième épisode dessiné par Rumeu : « Le Pendu de Saint-Pholien ».

« La Panthère borgne » Intermonde Presse (1986).

Dessin d'Andreas Rosenberg pour la Légion étrangère.

L’ensemble de ces strips est proposé, en avant-première par Le Parisien libéré, mais seulement dans son édition parisienne, remplacés en province par les « Pieds nickelés » de René Pellos.

Les provinciaux peuvent savourer ces histoires dans Le Républicain lorrain, La Montagne, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Courrier de l’Ouest… et certains récits sont au sommaire de Bonnes Soirées.

« La Panthère borgne » est la dernière bande dessinée réalisée par Andréas Rosenberg qui se consacre ensuite uniquement aux peintures destinées à l’armée.

Il décède à 96 ans, le 14 juin 2002 à Paris après une longue vie bien remplie. Contrairement à de nombreux autres dessinateurs de cette époque, il n’a pas souffert de l’arrivée de nouvelles générations d’auteurs, ayant toujours considéré la bande dessinée comme un appoint à ses autres revenus.

« Notre Imogène » Intermonde Presse (1970).

Les Dossiers Pressibus n° 5 (07/1992).

Son dessin aux noirs et blancs précis, mais aussi la finesse de son trait soignant décors et personnages, en fait un des plus dignes représentants des auteurs de bande dessinée ayant travaillé pour la grande presse.

Il n’était pas un adepte des phylactères expliquant à Alain Beyrand « Je préfère le texte sous l’image, c’est mieux pour quelqu’un qui aime bien dessiner. Moi, personnellement, je n’étais pas un fan de bande dessinée. Je n’ai jamais essayé de faire des albums. C’était un moyen agréable — jusqu’à un certain point — de gagner de l’argent. Ce que je fais maintenant (note : l’aquarelle) je le préfère de loin, parce que j’ai beaucoup plus de liberté, je ne suis pas obligé de faire des ressemblances… La bande dessinée est astreignante, mais j’ai eu assez de succès pour que l’on me demande de continuer ». Curieux bonhomme qui, pendant 35 ans, a fait un métier en solitaire sans connaître la passion de l’exercer que l’on trouve chez la plupart de ses confrères.  

En 1997, les éditions Addim ont publié « Armée de terre, un demi-siècle (1944-1997) » : ouvrage richement illustré retraçant quarante années de dessinateur officiel aux armées d’Andréas Rosemberg.                    

Henri FILIPPINI

 Relecture, corrections, rajouts et mise en pages : Gilles RATIER

Jeu de tarot sur la légion étrangère illustré par d'Andréas Rosenberg.

Galerie

5 réponses à Andréas Rosenberg : l’homme qui a vécu trois vies…

  1. PATYDOC dit :

    Docteur en droit et dessinateur d’après nature ! A comparer à trop d’ auteurs français d’aujourd’hui, scénaristes incultes, et dessinateurs rechignant à se coltiner le style hyper réaliste

    • Fab dit :

      Essayez le roman photo. C’est super bien dessiné, du coup.

      • BARRE dit :

        Ha! ha! Fab, bien essayé, mais l’humour ce n’est pas si facile! Je suis d’accord avec Patydoc. Quand on voit la production de Rosenberg, et sa qualité, on se dit que parfois, aujourd’hui, avec certains auteurs, on est dans l’appauvrissement…

  2. Fab dit :

    Je suis d’accord avec vous. Beaucoup de grands dessinateurs d’autrefois pourraient en remontrer à la jeune génération. Ce qui me gêne dans le commentaire de Patydoc c’est qu’il semble confondre hyper-réalisme et qualité et qu’il suggère qu’il serait plus confortable, pour un dessinateur, de se complaire dans une interprétation graphique Stylisée de la réalité. Pour moi, il est beaucoup plus difficile et méritoire de parvenir à trouver son style que de dessiner une anatomie « photographique ». D’autre part, si Rosenberg est un illustrateur remarquable, ses bd, bien que de grande qualité, sont loin d’être parfaites, notamment dans la mise en scène, le placement des bulles, l’envahissement du texte, la répétition fastidieuse de plans équivalents. Rosenberg ne portait pas un amour particulier pour la bd et si, dans ce domaine, il a fait du bon boulot, il aurait pu faire cent fois mieux vu son niveau.

  3. vincent dit :

    Dessinateur totalement inconnu de mon petit savoir. Mais grâce à votre article plus que passionnant je vais m’y intéresser de plus prêt ! Bdzoom est une source de savoir pour les dingues d’histoire de la BD !
    Un grand merci à vous pour cet article !

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