À travers ce nouveau pavé de quasiment 350 pages, JeanLouis Tripp (1) continue son introspection familiale pour éclaircir et approfondir ce qu’il sait de son père. Ayant été troublé par déclaration de sa jeune sœur Cécile au sujet de son précédent chef-d’œuvre en bande dessinée (« Le Petit Frère »), où elle trouvait qu’il dessinait très bien le regard triste et perdu de leur géniteur, JeanLouis a décidé de nous raconter la vie ce dernier, avec son talent graphique et narratif habituel… Car, lui, comme il est longtemps resté enfant unique, il a connu un autre homme : un père affectueux, avec ses flamboiements, ses folies, mais aussi ses failles… Bref, un homme vivant, très vivant !
Lire la suite...Maison rouge
Le début : François et Maxime ont grandi ensemble, dans le domaine de Maison Rouge, sur une île créole. A la mort de son père, Maxime devient le propriétaire du domaine et décide de quitter Paris pour revenir dans le …
Le début : François et Maxime ont grandi ensemble, dans le domaine de Maison Rouge, sur une île créole. A la mort de son père, Maxime devient le propriétaire du domaine et décide de quitter Paris pour revenir dans le pays de son enfance. François le suit, laissant sur place son bel amour Bénédicte. Seulement François devient vite la proie d’un ennui terrible et d’une nostalgie tenace. Tandis qu’il ressasse ses démons intérieurs, il tombe sur deux spécimens alcooliques chasseurs de trésor qui l’enjoignent à découvrir le secret de Maison Rouge. Puis lors d’une balade nocturne, il rencontre un étrange fantôme surgi de nulle part, et qui, pour retrouver sa liberté, doit raconter son histoire et retrouver son nom ! L’aventure commence, surtout que Maxime décide de construire une machine volante et que François devient son pilote d’essai…
Notre avis : Après La grippe coloniale (dont nous attendons avec une impatience de moins en moins dissimulée la suite du premier volume, récompensée par le Prix de la critique il y a deux ans), Appollo se lance dans un récit d’aventure fantastique et onirique, tout en conservant les dimension historique et sociale de l’époque traitée en toile de fond, comme il sait si bien le faire. Encore une réussite, donc, illustrée par un Li-An, au trait contemporain assuré, d’une manière qui semble plus personnelle que dans l’adaptation du Cycle de Tschaï. Une des premières très bonnes surprises de cette fin d’année riche en parutions. LT