La poétesse américaine Emily Dickinson (1830-1886) est manifestement intrigante. Elle n’a été reconnue comme écrivaine qu’après sa mort, sa sœur découvrant alors 1 775 poèmes qu’elle avait écrits. Cette femme de bonne famille, solitaire, indépendante, insoumise et passionnée par les mots l’était aussi par les plantes et le monde sensible qui l’entourait, comme le montre joliment « Le Jardin d’Emily » de Lydia Corry.
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Pendant l’exposition Don Lawrence en la Galerie du 9° art, l’éditeur Toth a eu la bonne idée de publier un collector. Tiré à 200 exemplaires numerotés, 35 ,5 x 25,5, 80 pages noir et couleur,au prix de 59 euros.
La plupart des dessins que Don Lawrence nous a laissés sont d’exquises études de femmes… ses femmes ! Don, insistait sur le fait qu’il ne savait pas dessiner correctement les femmes, mais au nombre de croquis qui ont été conservés, son étude de l’anatomie féminine est des plus intenses.
La première chose qui vient à l’esprit quand on regarde ces dessins, est que ces femmes semblent raviess à l’idée que le dessinateur leur fasse-l’amour sur le papier. Autant que Don semblait être ravi de les dessiner. La manière dont elles brillent sur le papier blanc. Les femmes de Don ont les traits des beautés classiques. L’inverse, pour lès méchants de Don, est vrai également, même s’il n’y en a pas autant. Ils sont des parangons de laideur, comme Boforce in The Twisted World.
Même s’il a cherché à dessiner d’autres femmes,
en changeant leur coiffure, leurs vêtements, leur
apparence, il n’y est jamais complètement parvenu. Qu’importé leur allure, elle ont toujours
quelque chose d’Ember en elles. Ce qui ne pose
aucun problème, Ember est une créature de
rêve. Elle est la quintessence de toutes les
femmes qu’il a admirées dans
doute pour cela qu’Ember a tant de visages.
Durant les trente ans où elle a accompagné
Storm, elle n’est jamais réellement restée la
même, elle a changé, de page en page, d’histoire
en histoire. Et personne ne s’en est plaint.
Cette anthologie comprend plus de cinquante
ans de dessin par Don Lawrence. Beaucoup
d’entre eux furent réalisés entre 1990 et 2000, et
certains sont plus vieux. Don aimait les femmes,
ce qui transparaît dans son travail. |
Editions Toth
4, rue Cretet
75009 Paris