On ne peut que saluer les qualités narratives et graphiques des « 5 Terres » : une série désormais culte. Les auteurs de la série se sont donnés les moyens de leurs grandes ambitions. Depuis 2019, l’intrigue complexe se développe sur cinq cycles de six albums chacun, portée par le magnifique dessin de Jérôme Lereculey. Entre le deuxième cycle qui vient de s’achever et le troisième qui débutera cet été, un récit complet vient s’intercaler : un spin-off intrigant autour du personnage emblématique du premier cycle : This Delliana, alias Demeus Lor.
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Lire un article ou une rubrique ayant trait à la bande dessinée dans l’un ou l’autre quotidien national est devenu monnaie courante, mais nous aimons toujours remarquer un travail plus fouillé comme ce « papier » de Olivier Delcroix dans le Figaro du lundi 18 décembre 2000
Tardi à l’honneur dans le Figaro
Lire un article ou une rubrique ayant trait à la bande dessinée dans l’un ou l’autre quotidien national est devenu monnaie courante, mais nous aimons toujours remarquer un travail plus fouillé comme ce « papier » de Olivier Delcroix dans le Figaro du lundi 18 décembre 2000 : « Avec Tardi, sur les pavés du faubourg Saint-Martin ».
Que Jacques Tardi aime le vieux Paris n’est plus un secret pour personne, mais sa dernière adaptation de Léo Malet, l’aventure de Nestor Burma M’as-tu vu en cadavrequi vient de paraître chez Casterman, a donné l’occasion à Olivier Delcroix de le suivre dans les ruelles populaires et souvent tortueuses du Xème arrondissement
Cette promenade a offert à Tardi le plaisir de retrouver les différents coins et recoins où il a réalisé certains repérages pour l’album l’hiver précédent, expliquant au passage que grâce au choix de cette période de l’année « on n’est pas embêté par la frondaison des arbres » !
Ces repérages sont très importants bien sûr, mais pour retrouver les ambiances ou les décors de l’époque il précise son rôle de magicien : « j’étale les clichés sur mon bureau, et là, hop, les McDo disparaissent, les magasins de moto ou d’électroménager deviennent des bistrots »…
« En fait, ajoute-t-il, pour moi, illustrer cette histoire était le prétexte pour une balade dans un quartier triste, une sorte d’errance personnelle et mélancolique . »