Après le succès de ses très réussis « Shangri-La » et « Carbone & Silicium » — où il explorait les théories des paradoxes temporels, puis les conséquences des progrès technologiques sur la détérioration de l’homme —, Mathieu Bablet (1) aborde le récit postapocalyptique dans sa nouvelle grande fresque de science-fiction proposée dans le Label 619 désormais hébergé par les éditions Rue de Sèvres. Dans un lointain futur, les insectes pollinisateurs ont disparu à la suite de bouleversements climatiques… et la Terre est devenue aride et stérile. Une biologiste a pour mission de retrouver les traces génétiques des abeilles, dans l’espoir de revenir au monde d’avant. Une fable écologique et initiatique, aussi complexe qu’envoûtante, qui nous donne furieusement envie d’aller de l’avant !
Lire la suite...A PROPOS DU TERME « NEUVIEME ART »

Depuis quelques semaines on impute à différentes personnalités la création du terme « Neuvième art » à propos de la bande dessinée.
On oublie que ce terme a été inventé par Morris, le créateur de « Lucky Luke » dans l’hebdomadaire Spirou de 1964 à 1967 avec la complicité de Pierre Vankeer, en présentant chaque semaine le tout premier dictionnaire de la bande dessinée sur une ou deux pages sous le titre La Chronique du 9° Art . La première livraison date du 17 décembre 1964, N°spécial de Noël, N° 1392, consacré à Hergé.
C.Moliterni
Yeah, sure! But I remeber also that Groensteen wrote that the term was suggested by Claude Beylie in 1964 in a series of articles (from january to september) on the magazine « Lettres et médecins »… Do I remember well or not?
La première apparition du terme « neuvième art » a été dans un article de Claude Beylie publié dans le numéro de mars 1964 de « Lettres et Médecins », supplément littéraire de « La Vie médicale ». Cela a été raconté en détail par Claude Beylie lui-même en 1991 dans le n°67 de la revue « Le Collectionneur de bandes dessinées ».
Dominique Petitfaux
Bravo à Claude Moliterni de rappeler en effet que l’on ne doit pas ce terme à son éternel rival Francis Lacassin : c’est très élégant de sa part.