« Les Aventures de Gérard Crétin » est une bande dessinée en une page proposée dans le mensuel Mikado des éditions jeunesse Milan, entre 1989 et 1994, et c’est la première série de gags que l’immense Florence Cestac (1) a créée spécifiquement pour la presse ! Son antihéros a tendance à être vantard et gaffeur : il croit souvent savoir tout faire mieux que les autres et être le meilleur en tout… Mais il est quand même attachant, car terriblement naïf ! Ainsi, il enchaîne les situations hilarantes et embarrassantes, incarnant, avec une tendre absurdité, certains travers humains. Le trait de la reine du gros nez en BD y est déjà unique, même si elle juge avoir fait quelques progrès depuis. Mais comme le dit elle-même : « un petit coup de nostalgie, ça ne peut pas faire de mal ! »
Lire la suite...A PROPOS DU TERME « NEUVIEME ART »

Depuis quelques semaines on impute à différentes personnalités la création du terme « Neuvième art » à propos de la bande dessinée.
On oublie que ce terme a été inventé par Morris, le créateur de « Lucky Luke » dans l’hebdomadaire Spirou de 1964 à 1967 avec la complicité de Pierre Vankeer, en présentant chaque semaine le tout premier dictionnaire de la bande dessinée sur une ou deux pages sous le titre La Chronique du 9° Art . La première livraison date du 17 décembre 1964, N°spécial de Noël, N° 1392, consacré à Hergé.
C.Moliterni
Yeah, sure! But I remeber also that Groensteen wrote that the term was suggested by Claude Beylie in 1964 in a series of articles (from january to september) on the magazine « Lettres et médecins »… Do I remember well or not?
La première apparition du terme « neuvième art » a été dans un article de Claude Beylie publié dans le numéro de mars 1964 de « Lettres et Médecins », supplément littéraire de « La Vie médicale ». Cela a été raconté en détail par Claude Beylie lui-même en 1991 dans le n°67 de la revue « Le Collectionneur de bandes dessinées ».
Dominique Petitfaux
Bravo à Claude Moliterni de rappeler en effet que l’on ne doit pas ce terme à son éternel rival Francis Lacassin : c’est très élégant de sa part.