Commencée en 2017 (avec « Snærgard »), cette saga scandinave située au XIIIe siècle s’achève avec ce tome 2 : « Nordlys ». Récemment converti au christianisme, le territoire reste lié aux croyances et pratiques de la religion germanique, à la magie des sorciers, aux légendes et sortilèges… Pelle Eiwindsen, un jeune homme de haute lignée, se rebelle contre le système en mutilant le sorcier Adriel, et fuit. Il s’allie au jeune Njál pour retrouver la sœur de ce dernier : Solveig, victime d’un sortilège qui l’a transformée en vieille femme. Tous ces jeunes gens ont de mortels ennemis : pour Pelle, son père Eiwind, cruel et intraitable ; pour Njál et Solveig, le seigneur Kjartan, lequel les a retenus prisonniers, ainsi que Pelle. Car Kjartan a besoin de Solveig pour briser la malédiction qui l’a rendu laid.
Lire la suite...Archives mensuelles : octobre 2017
« Une Aventure des Spectaculaires T2 : La Divine amante » par Arnaud Poitevin et Régis Hautière
Les plus grandes vedettes se croisent dans le Paris de la Belle Époque. Mais Sarah Bernhardt, celle que tout le monde surnomme la Divine, demeure l’unique grande star. Quand l’actrice est menacée par une bien mystérieuse mante religieuse humaine, elle fait appel aux Spectaculaires : un groupe de saltimbanques uniques en leur genre. Le spectacle peut commencer !
Le meilleur de « Conan » !
Après avoir exhumé les classiques de la bande dessinée française (« Les Pieds nickelés », « Bécassine », « Bibi Fricotin », « Lili »…) ou proposé les grands héros franco-belges (Gaston, Michel Tanguy, Lanfeust, les Schtroumpfs, Blueberry, Tif et Tondu…), et après des compilations Marvel Comics ou « Star War », c’est l’ensemble de la saga « Conan le barbare », présentée dans un ordre chronologique, que propose Hachette Collections dans une série de 70 albums. Réalisés avec le concours de Panini, ces ouvrages à la pagination copieuse sont accompagnés de dossiers dédiés à l’univers de la série, à la biographie des auteurs, à la reproduction d’illustrations et des couvertures originales des comics. Le premier numéro reprend les cinq premiers fascicules de Savage Tales of Conan.
« Le Photographe de Mauthausen » par Pedro Colombo et Salva Rubio
Républicain Espagnol, Francisco Boix est déporté à Mathausen en janvier 1941. Ce photographe de métier va trouver la force de dérober les clichés pris par les SS, afin de témoigner de l’enfer concentrationnaire. Plus de 2 000 clichés serviront ainsi de pièce à conviction contre le régime nazi, lors des procès de Nuremberg et de Mauthausen-Gusen en 1946 et 1947. Cet incroyable destin est narré ici avec force et précision dans un épais one-shot à haute teneur pédagogique : 100 planches emplies d’effrois et de sensibilités, renforcées d’un précieux dossier documentaire de 50 pages…
Zoom sur les meilleures ventes de BD du 11 octobre 2017
Les parutions s’enchaînent et le rythme s’intensifie ! Toujours dominé par « Titeuf » T15, le classement des meilleures ventes de bandes dessinées accueille encore 6 nouveautés, dont 2 versions de « Corto Maltese T14 : Équatoria ». L’édition classique en couleur du nouvel opus du marin maltais rejoint d’ailleurs, à la 10ème place, « Titeuf » (7ème) dans le « Top 20 GfK/Livres Hebdo » ; un classement tous genres confondus où figure toujours « One-Punch Man T8 : C’était lui » (un titre tiré à 100 000 exemplaires chez Kurokawa, information que nous ne vous avions pas encore fournie), en 19ème position.
Corto Maltese prend la mer
Ouest-France, quotidien à qui l’océan est cher, présente un très bel album intitulé « Corto Maltese et la mer ». Encore un hors série, direz-vous, quelque peu assommés par tous ces ouvrages dédiés à Hugo Pratt et à son héros emblématique ? Certes, il n’y a pas que « Corto Maltese » sur la planète BD, mais cet ouvrage au contenu très bien pensé vaut le détour.
« Pat’Apouf » de Gervy, une bande dessinée typique de son temps : deuxième partie
Yves Morel poursuit l’analyse de cette amusante série policière populaire crée par Gervy (Yves Desdemaines-Hugon, dit) qui en assumait scénarios et dessins. Elle fut publiée dans le magazine catholique Le Pèlerin entre mars 1938 et mai 1973, avant d’être reprise successivement par Jean Ache (entre 1973 et 1985), Michel Conversin (entre 1985 et 1988), puis Gulcis et Jean-Philippe Ballofet (entre 1988 et 1990).
Paris Match raconte les aventures de René Goscinny…
En cette fin d’année, René Goscinny — disparu voici tout juste 40 ans — s’expose deux fois : au Musée d’art et d’histoire du judaïsme (71, rue du Temple, 75003 Paris) qui pour l’occasion propose un superbe catalogue (coédité par Hazan et le Mahj), mais aussi à la Cinémathèque française qui évoque ses aventures cinématographiques. Paris Match publie un numéro hors série très bien fait, à un petit prix et distribué dans toute la France. Enfin une bonne nouvelle pour tous ceux dont la bourse est plate et qui ne passeront pas par Paris.
« Opération Copperhead » par Jean Harambat
En pleine Seconde Guerre mondiale, deux célèbres acteurs-soldats britanniques (David Niven et Peter Ustinov) se retrouvent embringués dans une rocambolesque opération d’intoxication : ils doivent recruter une doublure du maréchal Montgomery, chef des troupes alliées, pour la faire déambuler en Afrique du Nord, ceci afin de faire croire aux Allemands à un débarquement par le sud de la France. Réalité ou fiction ? Certainement un peu des deux mon général, ce qui donne une comédie enjouée, à l’humour somme toute très british !
« Alix Senator T6 : La Montagne des morts » par Thierry Démarez et Valérie Mangin
Un nouvel « Alix » est toujours une bonne surprise pour les fidèles du personnage et les amateurs d’aventures antiques. Ce sixième opus d’« Alix Senator » se démarque de la série originelle par son ton adulte et réaliste.
« Wonder Rabbit Girl » T1 par Yui Hirose
Les mangas ont souvent mauvaise presse. Véhicule de fantasmes exécrable pour certains adultes, on leur attribue généralement à tort tous les maux de la terre. C’est pourquoi « Wonder Rabbit Girl », s’il tombait dans les mains des grenouilles de bénitier, déclencherait une levée de boucliers impressionnante et justifiée. Serait-ce l’exception qui confirme la règle ?