À sa sortie de prison, en 1970, Chuck ne pense qu’à récupérer son butin, qu’il a caché à Dry Creek : une ville fantôme du Colorado… Il y retourne avec sa complice et amante de l’époque : Kat. Là-bas, ils butent sur un vieux chercheur d’or. Ce dernier n’a pas volé leur trésor, mais leur apprend que deux individus les ont précédés : un grand blond et un Indien. Chuck va devoir retrouver leur trace, et l’affrontement sera inévitable. Avec Chuck et Kat, on voyage à travers les paysages américains éternels — comme figés — des westerns. De belles images, au service d’une intrigue forte,faite de chasse à l’homme, d’appât du gain et de trahison.
Lire la suite...Des lendemains sans nuages
Résumé : Les lendemains dépeints sont des plus opulents, mais les éboueurs risquent d’y être submergés par un raz de marée d’immondices. Pour améliorer leur maigre ordinaire, les chômeurs y testent les nouvelles drogues inventées par les chimistes. La société …
Résumé : Les lendemains dépeints sont des plus opulents, mais les éboueurs risquent d’y être submergés par un raz de marée d’immondices. Pour améliorer leur maigre ordinaire, les chômeurs y testent les nouvelles drogues inventées par les chimistes. La société est vouée aux loisirs, mais le virtuel déprécie sournoisement le réel : dans les prisons, les détenus sont abrutis à doses massives de soap-operas. Les limites du corps et de l’esprit sont en outre repoussées à l’infini, mais les J.O. sont sponsorisés par des fabricants de produits dopants et les enfants manipulés génétiquement ne peuvent plus identifier leurs véritables parents…
A l’origine de cette évolution programmée de l’humanité, une seule et unique puissante multinationale : Techno-Lab. Pour Nolan Ska, seul objectif pour éviter ça : remonter le temps et retrouver F.G. Wilson, le futur promoteur de Techno-Lab, avant qu’il n’enclenche ce processus !
Notre avis : Ces courts récits de « politique fiction », reliés entre eux par une trame inventive entraine le lecteur vers des reflexions sur l’avenir et le devenir de notre humanité. L’ensemble est intéressant et bien mené par un Fabien Vehlmann (Green Manor – Dupuis) en forme. Il faut remarquer l’astucieuse collaboration graphique « à quatre mains » entre Bruno Gazzotti (Soda – Dupuis) et Ralph Meyer (Berceuse assassine – Dargaud).
Le lombard, collection Signé, 11,58 €