Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...Blitzkrieg
Le début : Ian est un robot. L’androïde le plus perfectionné jamais inventé, doté d’une intelligence artificielle et d’un corps humain parfait. Mais IAN n’est pas parfait, lui. La violence de ses réactions et sa puissance meurtrière incontrôlable ont …
Le début : Ian est un robot. L’androïde le plus perfectionné jamais inventé, doté d’une intelligence artificielle et d’un corps humain parfait. Mais IAN n’est pas parfait, lui. La violence de ses réactions et sa puissance meurtrière incontrôlable ont décidé les têtes pensantes du Pentagone à le supprimer. Problème : IAN a disparu. Recueilli par des clochards, il reste introuvable. Et cette fois, il est décidé à ne plus être le jouet de la volonté des autres. Il n’a qu’un objectif : neutraliser ceux qui dictent au Président des Etats-Unis sa politique répressive …
Notre avis : Pour parler franchement, les débuts de IAN nous avaient laissés un peu de marbre, entre un scénario qui frôlait la caricature des récits d’anticipation autour de l’intelligence artificielle, et une recherche graphique non aboutie de la part d’un Ralph Meyer, à peine sorti de Berceuse Assassine et qui souhaitait faire évoluer son style. Que reste-t-il aujourd’hui de ces premières impressions ? Eh bien, pas grand-chose ! Ce troisième tome, le meilleur de la série à ce jour, est un album remarquable à tous les niveaux. Le virage psychologique amorcé avec La leçon des ténèbres, le précédent tome, se confirme avec réussite. Fabien Vehlmann allie avec aisance et équilibre narratif les scènes d’action et les réflexions autour de l’évolution de notre société et sa tentation totalitaire, du développement des nouvelles technologies et de –allez, osons le- l’avenir de l’humanité. Ralph Meyer est, pour sa part, impressionnant de maturité graphique. Ses découpages sont percutants. Son style réaliste, d’une lisibilité exemplaire, se voit rehaussé par une maîtrise chromatique directe. A notre humble avis, Ian fait aujourd’hui partie des meilleures séries contemporaines.
Laurent Turpin