Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...Les vaincus
Il s’appelle Apoo. Il fait partie de la tribu des Chasqui. Apoo est un messager royal, chargé de parcourir à pied l’empire Inca afin de délivrer les nouvelles. C’est un homme solitaire qui préfère contempler la beauté sauvage des montagnes …
Il s’appelle Apoo. Il fait partie de la tribu des Chasqui. Apoo est un messager royal, chargé de parcourir à pied l’empire Inca afin de délivrer les nouvelles. C’est un homme solitaire qui préfère contempler la beauté sauvage des montagnes des Andes plutôt que de fréquenter ses semblables. Seul trouve grâce à ses yeux le vieux K’anchay, son ami. Ensemble, ils boivent la Chicha qui leur fait tourner la tête tandis que K’anchay le régale de ses oracles. Apoo aime aussi rester seul et penser à sa petite sœur, Awacha, qu’il n’a pas vue depuis si longtemps. Awacha, entrée au service de l’Inca, est enfermée dans la Maison des Vierges à Cuzco. Mais un jour, la vie paisible d’Apoo est bouleversée. D’étranges créatures viennent de débarquer sur le sol de son pays. Des hommes casqués et armés, arrivés par la mer sur « d’immenses radeaux en bois ». Vite, Apoo doit se lancer sur les chemins pour prévenir l’Inca de leur arrivée. Avec Les Vaincus, Frantz Duchazeau plonge le lecteur au cœur du futur Pérou, cet Empire Inca envahi en 1532 par Francisco Pizarro et quelques dizaines d’hommes de main attirés par la promesse de l’or.
Pour la première fois scénariste et dessinateur, Franz Duchazeau signe, avec un graphisme qui se marie au discours d’une façon admirable, une œuvre sombre et profonde, puissante et grave sur la fatalité et l’atrocité de la guerre. Le discours, universel, dénonce les travers matériels des comportements si désespérément et si petitement humains, qui délaissent avec brutalité et sans considération aucune la spiritualité et l’altérité . Malheur aux vaincus ! LT