Ils sont effectivement six, dans les années 1850 : en comptant Kid, un garçon rendu borgne lors du massacre de sa famille. Alors que Kid doit se rendre dans les Black Hills (Dakota du sud) pour récupérer un document très important sur une mine d’or dont il a hérité (mais qui serait maudite), il promet à une prostituée, à un déserteur de l’armée, à un esclave en fuite, à une religieuse qui a quitté les ordres et à un Indien renégat de les couvrir d’or s’ils l’accompagnent…
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On retrouve avec plaisir Lewis Trondheim scénariste et dessinateur, à l’esprit souvent potache mais au regard quelquefois plus grave.
Patrick et Félix sont clairement cyberdépendants : toutes leurs conversations, leurs activités et même leurs pensées tournent autour des jeux videos (en réseau de préférence). A tel point que fort logiquement, ils créent leur propre jeu, au titre « délicat » et fort évocateur : « Excréminator », jeu cyber-trash immédiatement commandé par une start-up internet, qui, comme beaucoup du genre, disparaît du jour au lendemain. Non sans avoir piraté le travail complet de nos deux amis ! Ceux ci ne se découragent pas pour autant, «cyberhypnotisés » qu’ils sont.
Construit sous forme de suite de gags en une planche, l’album, dont 28 pages furent prépubliées dans le magazine SVM Mac entre 1998 et 2001, fait beaucoup rire et sourire. On retrouve avec plaisir Lewis Trondheim scénariste et dessinateur (ce dernier se fait malheureusement de plus en plus rare – A quand le retour de Lapinot ?), à l’esprit souvent potache mais au regard quelquefois plus grave. L’humeur joyeuse de son récit, tout en dénonçant une certaine forme de sous-culture, ne pourra que réjouir le lecteur en quête de divertissement.
Cyberculture, mon amour – Les formidables aventures sans Lapinot 3 – Editions Dargaud – 62 FF – 9,46 €.