Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...Maléfices – Dies Irae 1
Roger Seiter et son épouse Isabelle revisitent avec habileté et réussite les récits de sorcellerie et de grimoires maudits.
La scène se déroule dans un bar. Pour éviter une altercation entre jeunes, dont certains ont parié plus qu’ils pouvaient se permettre, Théo achète un jeu à gratter et gagne, sans surprise de sa part, suffisamment pour mettre fin au conflit. Sans surprise car Théo a bu un philtre de chance. Travaillant la nuit chez le boulanger Sorbier, Théo aide souvent le brocanteur du coin, Toszek, qui lui offre des bouquins en échange. Or ce jour là, le livre traite de magie noire et sorcellerie … De son nouveau pouvoir, Théo profite sans compter. Rapidement pourtant, alors qu’il se voit recherché par un curieux antiquaire qui veut récupérer le grimoire, il semble perdre le contrôle de lui-même.
La première bonne idée scénaristique de ce diptyque signé de Roger Seiter (Fog) et de son épouse Isabelle Seiter-Mercier est de rendre crédible la fabrication de leurs philtres de sorcellerie, en jouant sur le symbolisme. Ainsi, tous les ingrédients légendaires trouvent-il leur équivalent dans notre « monde ». Par exemple, la peau de basilic devient une ceinture en lézard ! etc. La seconde bonne idée du récit est de le situer dans un monde austère, où la vie n’est pas un régal. Max, dessinateur dont les travaux ont été remarqué, après leur publication sur Internet, par Roger et Isabelle Seiter, croque avec efficacité l’atmosphère fragile et torturée du récit qu’il illustre avec réalisme. LT