À sa sortie de prison, en 1970, Chuck ne pense qu’à récupérer son butin, qu’il a caché à Dry Creek : une ville fantôme du Colorado… Il y retourne avec sa complice et amante de l’époque : Kat. Là-bas, ils butent sur un vieux chercheur d’or. Ce dernier n’a pas volé leur trésor, mais leur apprend que deux individus les ont précédés : un grand blond et un Indien. Chuck va devoir retrouver leur trace, et l’affrontement sera inévitable. Avec Chuck et Kat, on voyage à travers les paysages américains éternels — comme figés — des westerns. De belles images, au service d’une intrigue forte,faite de chasse à l’homme, d’appât du gain et de trahison.
Lire la suite...« Edge of Tomorrow » en manga

Saviez-vous qu’« Edge of Tomorrow », le nouveau film avec Tom Cruise, était basé sur un roman japonais ? Le titre original de cette Light-Novel (1) de Hiroshi Sakurazaka est bien plus guerrier et explicite : « All you Need is Kill ». Et si on vous en parle aujourd’hui, ce n’est pas à cause de la sortie de la superproduction américaine, mais plutôt pour mettre en exergue la future publication en français du roman et du manga, chez Kazé manga.
Le roman à l’origine du film sera publié le 30 avril 2014, juste un mois avant le long métrage. Il sera illustré par Yoshitoshi ABe, l’un des plus grands characters designers japonais. Il s’est fait connaître grâce à l’animation : « Serial experiments Lain », « NieA_7 », « Ailes Grises » (« Haibane renmei ») ou « Texhnolyze ». Mais il a également illustré de nombreux mangas et dojinshis (2). En France, sa série pour enfant « Lucika Lucika » est publiée chez Ki-oon.
Le manga, lui aussi licencié chez Kazé, ne devrait sortir, pour sa part, que cet été ; celui-ci n’étant même pas encore publié en recueil au Japon.
En revanche, il risque d’être attendu par les fans, puisque le dessin est dû au génialissime Takeshi Obata, le dessinateur de « Death Note » et de « Bakuman ».
Il va vraiment falloir que le graphisme et l’adaptation du roman soient de première force, car la trame générale de l’histoire est plutôt maigre et banale : pour contrer une invasion d’extraterrestres surarmés et télépathes, le monde entier a mis sur pied une armée afin de défendre notre planète.
Heureusement, les premiers dessins du manga donnent déjà très envie de découvrir tout cela. Malgré tout, le graphisme des robots tranche trop avec les personnages de Obata ; on sent immédiatement qu’il y a un studio derrière tout ça.
En tout cas, voilà déjà de quoi se détendre durant cet été.
Gwenaël JACQUET
(1) Light-Novel : néologisme japonais désignant des romans courts et abondamment illustrés, destinés à un public qui est, le plus souvent, assez jeune.
(2) Dojinshis : Bande dessinée amateur japonaise.
Le pitch de départ est quand même beaucoup plus original que ça : un homme se retrouve bloqué dans une boucle temporelle, se réveillant la veille de sa mort sur le champ de bataille. Il met à profit cet éternel recommencement pour améliorer ses aptitudes au combat. Et le chara-design est de Yoshitoshi ABe.
Merci pour ces précisions. Présenté comme ça, c’est en effet plus tentant.