Commencée en 2017 (avec « Snærgard »), cette saga scandinave située au XIIIe siècle s’achève avec ce tome 2 : « Nordlys ». Récemment converti au christianisme, le territoire reste lié aux croyances et pratiques de la religion germanique, à la magie des sorciers, aux légendes et sortilèges… Pelle Eiwindsen, un jeune homme de haute lignée, se rebelle contre le système en mutilant le sorcier Adriel, et fuit. Il s’allie au jeune Njál pour retrouver la sœur de ce dernier : Solveig, victime d’un sortilège qui l’a transformée en vieille femme. Tous ces jeunes gens ont de mortels ennemis : pour Pelle, son père Eiwind, cruel et intraitable ; pour Njál et Solveig, le seigneur Kjartan, lequel les a retenus prisonniers, ainsi que Pelle. Car Kjartan a besoin de Solveig pour briser la malédiction qui l’a rendu laid.
Lire la suite...Ivan Drapeau, le premier président de l’ACBD, vient de disparaître, après un long combat contre la maladie.
Journaliste et pilier du quotidien La Charente Libre à Angoulême — où il avait débuté en 1977 —, il avait pris sa retraite le 31 janvier de cette année, jour d’ouverture du 42ème festival de la bande dessinée.
Son confrère Hervé Cannet, qui lui a succédé au poste de président de l’ACBD, nous a déclaré : « C’était comme un clin d’œil puisqu’il avait couvert pendant des années ce salon de la BD et qu’il avait été le premier président de l’Association des Critiques et journalistes de Bande Dessinée, lors de sa création à l’Hôtel de France, en janvier 1984 ; remettant à Jean Teulé un formidable de bière, en lieu et place du Bloody Mary qu’il aurait dû boire. Ivan avait aussi, entre autres, été le héros de la traque de Jean-Michel Boucheron, maire en fuite d’Angoulême, qu’il avait retrouvé, cuisinant dans son restaurant français de Buenos Aires en Argentine. »
Ivan Drapeau nous a quittés ce mardi matin, à l’âge de 62 ans, après s’être battu avec un courage inébranlable contre le cancer.
Nous partageons évidemment la peine de ses proches à qui nous adressons toutes nos condoléances…
Gilles RATIER
Merci à La Charente Libre dont nous avons repris, sans vergogne, une photo de son départ en retraite et un dessin réalisé pour l’occasion par le dessinateur belge Clarke (« Mélusine » chez Dupuis ou le récent « Les Étiquettes » chez Treize étrange), revisitant la rencontre entre Michel Vaillant et Ivan Drapeau. En effet, Jean Graton ayant été invité au Circuit des Remparts d’Angoulême, Ivan avait fourni de la documentation au créateur de cette célèbre série sportive. Par la suite, le journaliste eut l’incroyable surprise de se découvrir croqué dans le 50ème album de Michel Vaillant intitulé « Le Défi des Remparts », en 1988.
C’est avec beaucoup de tristesse que je viens d’apprendre, par hasard , le décès d’Ivan Drapeau, en tapant le nom de mon ancien camarade de formation.
Je garde le souvenir d’un homme de qualité aux fortes convictions qui était vraiment fait pour ce métier qu’il a exercé si longtemps.
Je me joins à votre peine, bien que tardivement, en lui adressant ce modeste hommage.
Jean-François Butel
ancien étudiant à l’IUT de Tours