Ayant envie d’une bande dessinée où il pourrait parler du rugby de son enfance dans le Sud-Ouest et qui soit dans la lignée de son « Magasin général » réalisé avec Régis Loisel — évocation du quotidien des habitants d’un petit village qui nous a transmis tant de baume au cœur ! —, Jean-Louis Tripp a proposé à Aude Mermilliod de la coécrire avec lui. Le triptyque « Les Vents ovales » est le résultat de cette belle collaboration et nous plonge, avec délices, dans la ruralité française des Trente Glorieuses. C’est une magnifique fresque humaine et sociale aux personnages attachants, à la fois drôle et émouvante, où le rôle des femmes est largement mis en avant : notamment dans ce premier tome de 120 pages dessinées avec talent par Horne, dont le trait précis et rigoureux s’adapte parfaitement à l’esprit aussi profond que léger du propos.
Lire la suite...LEWIS TRONDHEIM, NOUVEAU PRESIDENT DU 34° FESTIVAL DE LA BD D’ANGOULEME
Angoulême, nouvelle station de neige ! C’est sous les flocons que les fans se déplaçaient dans la cité angoumoisine. Les bulles s’étaient transformées en igloos…
Après plus de trente ans, Angoulême avait changé son look, elle se présentait sous le nouvel aspect d’une station hivernale,on aurait pu descendre la rue Hergé tout schuss !
Néanmoins Lewis Trondheim devient le 34° bonhomme de neige du FIBD.
TRONDHEIM, Lewis ,
Né à Fontainebleau le 11 décembre 1964, Lewis Trondheim (dont le vrai nom reste secret) ne s’intéresse pas à grand-chose avant de rencontrer Jean-Christophe Menu en 1987 et de découvrir la dimension d’expression artistique que représente
Passant avec la même aisance d’un style spontané à un graphisme minimaliste ou élaboré, Lewis Trondheim fait preuve à chaque nouveau récit d’un sens de la narration, de la mise en pages et de l’illustration, dans un esprit humoristique ironique permanent. L’auteur se révèle également prolifique, en raison de son extrême rapidité dans l’exécution de ses projets. Ainsi, en 1991, il publie Un intérieur d’artiste, son premier récit « Patte de mouche », du nom de la collection de L’Association, composé de petits albums. En 1992, II dessine Monolinguistes pour les Editions Le Lézard et le court Imbroglio à l’Association. La même année paraît aux Editions Le Lézard et L’Association, associées pour l’occasion, la première aventure de Lapinot, son héros intemporel et universel. Développé sur plus de cinq cents pages, Lapinot et les carottes de Patagonie est suivi, un an plus tard, de Slaloms. En 1993 également, il élabore Le Dormeur, aux éditions Cornélius. Un an plus tard, en collaboration avec Jean-Pierre Dufour, il réalise Gare centrale aux éditions Rackam, et Mildiou aux Editions du Seuil, un hommage aux films de cape et d’épée mettant en scène (du début à la fin) un duel à l’épée au Moyen Age. La même année, il signe chez Dargaud et quitte l’atelier parisien Nawak, où il travaillait depuis 1991 (en compagnie notamment de Laurent Vicomte et Thierry Robin, puis Jean-Christophe Menu, David B., Trochet, Joann Sfarr…), pour s’installer dans le sud de
Parallèlement, à partir de 2000, Lewis Trondheim développe successivement Les Cosmonautes du futur et Vénézia, avec Manu Larcenet et Fabrice Parme comme dessinateurs respectifs, aux éditions Dargaud, dans la collection « Poisson pilote », où est désormais publiée la série Lapinot. A partir de 2001, il développe également ses Carnet de bord à L’Association. En 2004, Lewis Trondheim déclare vouloir faire une pause dans ses activités éditoriales, après la publication des nouveaux tomes du Roi catastropheL Laurent Turpin