Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
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Sylvain Ricard et Christophe Gaultier nous avaient séduits il y a quelques mois avec l’effrayant et fantastique roman graphique d’atmosphère « Banquise », peuplé de violence et de sorcellerie. Ils récidivent aujourd’hui en mettant en scène un récit plus réaliste et plus engagé.
Sud des Etats Unis, années 50. Tout bon notable local se doit d’intégrer le Ku Kux Klan, pour préserver l’avenir de sa domination sociale. C’est ainsi que Jackson devient naturellement klaniste, par devoir. Comme Hummond. Sauf que ce dernier le fait par plaisir. Les engagements des deux hommes n’ont donc rien à voir. Entre ces deux là, la cagoule risque bien de virer au rouge …
Sylvain Ricard et Christophe Gaultier nous avaient séduits il y a quelques mois avec l’effrayant et fantastique roman graphique d’atmosphère « Banquise », peuplé de violence et de sorcellerie. Ils récidivent aujourd’hui en mettant en scène un récit plus réaliste et plus engagé. Avec malice, il font s’opposer les klans modérés et extrémistes, on dirait aujourd’hui les branches politiques et activistes, tout en démontrant qu’il ne faut jamais oublier que l’idéologie raciste d’origine, quelque soit son vecteur, est à rejeter. Le graphisme de Christophe Gaultier , qui peut sembler à difficile d’accès à priori, est en fait très lisible. Le dessinateur utilise avec habileté son style pour jouer d’expressivité et de mouvement tout en maintenant une atmosphère lourde au récit, violent comme la réalité de l’histoire. LT