Patrimoine

Les aventures du fan-club de Spirou pendant l’Occupation !

L’univers de Spirou (que ce soit le personnage ou la revue) n’en finit pas de se développer : après « Gaston Lagaffe », « Marsupilami », « Le Petit Spirou », « Zorglub », « Champignac », « Super Groom », « Mademoiselle J. » ou les nombreuses versions du célèbre groom du Moustic Hôtel, voici une nouvelle série spin-off consacrée, cette fois-ci, aux membres des A.d.S. (le club des Amis de Spirou) et à un certain Jean Doisy. L’excellent premier recueil de leurs aventures, tout aussi humoristiques que dramatiques, est destiné à un jeune public (mais pas que…) et s’inspire d’une histoire vraie : les auteurs y rendent un hommage poignant à d’innocents lecteurs qui voulaient appliquer le code d’honneur du héros fétiche de leur magazine préféré et qui sont morts pour la Résistance !

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« La Fabrique de héros » : les grandes heures des éditions Dupuis…

Spirou – le plus vieux de nos hebdomadaires – n’est pas l’aîné des journaux publiés par les éditions Dupuis. Il y a un tout petit peu plus de 100 ans, le 2 avril 1922, Jean Dupuis – imprimeur visionnaire – lançait Les Bonnes Soirées : un journal s’adressant aux femmes. Au fil de cet ouvrage passionnant qu’est « La Fabrique de héros », José-Louis Bocquet et Sergio Honorez reviennent sur l’incroyable aventure éditoriale d’un petit imprimeur carolorégien (natif de Charleroi, en Belgique) devenu le père fondateur d’un empire, en même temps que berceau de la bande dessinée franco-belge.

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L’Âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 9) : « Tintin au Congo »…

« Tintin au Congo » n’est pas des plus réussis. Son scénario reste assez primitif, à l’opposé de chefs-d’œuvre tels que « Tintin au Tibet » ou « Les Bijoux de la Castafiore »… D’ailleurs, quand il fallut passer à la couleur en 1943, Hergé eut le plus grand mal pour le « Congo » et pour l’« Amérique ».
L’album passionne pourtant les collectionneurs : la première édition couleur est magnifique, déclinée en plusieurs versions sous second plat B1, dos jaune ou dos rouge, papier fin ou épais… Et l’intrigante édition dite « universelle » (ou « avant la lettre ») qui suit — en 1948 — fascine tous les amoureux des éditions Casterman : elle nous sert d’ailleurs d’illustration en Une de cet article, puisqu’un exemplaire de ce fabuleux collector sera proposé à la vente, le 10 février 2023, chez Artcurial.

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« Georges & Tchang » : le temps d’une amitié hergéenne…

En mai 1934, Hergé rencontre pour la première fois Tchang Tchong-Jen. En pleine genèse du « Lotus bleu », le créateur de Tintin se lie d’amitié avec cet étudiant chinois, qui lui prodigue de judicieux conseils. En 1981, les retrouvailles tardives entre les deux artistes entrent à leur tour dans la grande histoire de la bande dessinée franco-belge… En 2012, Laurent Colonnier imagine dans « Georges & Tchang » une possible histoire amoureuse entre les protagonistes : tout à la fois biographie non officielle, relecture psychanalytique et récit de vie intimiste, l’album interroge sur les mystères de l’amitié et des sentiments. Complété par une préface du réalisateur Bruno Podalydès et par une postface du spécialiste Numa Sadoul, l’album reparait en ce début 2023 : année commémorative des 40 ans de la disparition du maître de la ligne claire.

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Disparition de Claude Dubois : Sylvain et Sylvette perdent l’un de leurs pères adoptifs !

Pierre Tranchand nous apprend le décès du dessinateur Claude Dubois, qui a eu lieu le 21 décembre dernier. Pendant près de 30 ans, Claude Dubois a animé les aventures de Sylvain et Sylvette dans Fripounet et Marisette,mais aussi celles de Perlin et Pinpin dans le journal éponyme. La signature de ce discret successeur de Maurice Cuvillier — le créateur des personnages — a fait rêver plusieurs générations de jeunes lecteurs catholiques, mais pas seulement.

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Maurice Tillieux nous fait un Signe : quel Ange !

Cela est bien parti pour devenir une tradition : faisant régulièrement partie des toutes dernières parutions des fêtes de Noël et du Nouvel An, l’ultime album de l’année à être chroniqué sur BDzoom.com est, une fois de plus, l’une des pépites patrimoniales des éditions de l’Élan ! (1) Cela fait tout juste 20 ans que cette structure se consacre particulièrement à la mise en avant de l’œuvre de l’immense Maurice Tillieux : un artiste emblématique du journal Spirou — pour son enquêteur Gil Jourdan —, mais aussi des Héroïc-Albums avec le détective Félix, présent dans 67 histoires de 12 ou 13 planches (entre 1949 et 1956). Vous ne le saviez peut-être pas, mais ce personnage a connu une seconde vie sous le patronyme d’Ange Signe, dans divers autres magazines, entre 1958 et 1966 : voilà donc de quoi faire saliver les collectionneurs !

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François Corteggiani : passion bande dessinée ! (seconde partie)

Le décès brutal de François Corteggiani le 21 septembre dernier — le jour anniversaire de ses 69 ans — a secoué le monde de la bande dessinée (1). Passionné depuis toujours par le média, ce fort en gueule au cœur de midinette — et 115 kilos pour 1,94 mètre ! — s’est illustré dans tous les domaines, avec toujours la même ambition : divertir sans ennuyer ses lecteurs. Avec sa disparition, la bande dessinée classique perd l’un de ses plus solidesdéfenseurs. Voici la conclusion de ce dossier sur sa carrière éclectique exemplaire, qui s’étend sur un demi-siècle ; pour lire la première partie, cliquez ici Passion bande dessinée : hommage à François Corteggiani ! (première partie).

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Passion bande dessinée : hommage à François Corteggiani ! (première partie)

Le décès brutal de François Corteggiani le 21 septembre dernier — le jour anniversaire de ses 69 ans — a secoué le monde de la bande dessinée (1). Passionné depuis toujours par le média, ce fort en gueule au cœur de midinette — et 115 kilos pour 1,94 mètre ! — s’est illustré dans tous les domaines, avec toujours la même ambition : divertir sans ennuyer ses lecteurs. Avec sa disparition, la bande dessinée classique perd l’un de ses plus solides défenseurs. Retour sur une carrière éclectique exemplaire, qui s’étend sur un demi-siècle.

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« Jacky et Célestin » : et Pop’s devint François Walthéry !

Avant de lancer « Natacha », création personnelle et objet de fantasmes érotiques pour plusieurs générations d’adolescents, François Walthéry a appris les gammes de son métier de dessinateur auprès du grand Peyo. Tout en se frottant aux « Schtroumpfs », puis plus tard à « Benoît Brisefer », il a animé deux personnages sympathiques, eux aussi nés de l’imagination de Peyo : « Jacky et Célestin », dont l’intégralité des pages est de nouveau disponible, réunie par les éditions du Tiroir dans un bel album richement illustré.

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« Rubrique-à-brac », sur l’échelle de l’humour : une analyse de planche…

Une analyse de planche en décembre ? Oui, mais sur quel sujet ? Autant choisir un classique, un indémodable, un titre au firmament de la création (nous avons hésité à écrire ce mot avec un C majuscule)… Bref, un chef-d’œuvre intemporel (rien de moins), envié, salué, primé, encensé, déifié (ou presque), pour ne pas dire adulé. Et forcément, nous avons songé très logiquement à… (roulements de tambours, confettis et tapis rouge) : Gotlib ! Plus précisément, c’est avec un peu de « R.A.B. », pardon, de « Rubrique-à-brac » que nous analyserons l’une des drôles de planches du professeur Burp (re-pardon) : et si vous n’avez rien compris à cette introduction, c’est sans doute parce que vous n’avez pas eu la chance de recevoir une pomme sur la tête. Que cela ne vous excuse surtout pas de lire l’intégralité de ce qui suit…

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