Patrimoine

Fumetto n° 125 : à la découverte d’Onofrio Bramante…

La revue italienne Fumetto ouvre les pages de son n° 125 à Onofrio Bramante : un dessinateur aujourd’hui oublié, qui a commencé sa carrière après-guerre et dont bien des lecteurs français ont apprécié les histoires, tout en ignorant son identité. C’est l’un des articles parmi bien d’autres que propose la nouvelle livraison de ce trimestriel indispensable pour découvrir la riche bande dessinée transalpine d’hier et d’aujourd’hui.

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Alain Goffin refait son « Plagiat ! »…

Grand Prix RTL de la BD en 1990, « Plagiat ! » ressuscite aujourd’hui. Signé Goffin, Schuiten et Peeters, l’album est entièrement refondu par Alain Goffin — encrage numérique, couleur et lettrage — et complété par un riche dossier signé Charles-Louis Detournay. « Plagiat ! », ou quand une élégante ligne claire raille les dérives de certains milieux de l’art moderne.

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Décès d’Henri Desclez : disparition d’une étoile filante…

Seuls les vieux lecteurs des journaux des années 1970 se souviennent du nom d’Henri Desclez. Grand admirateur des univers fantastiques de Bruegel ou de Jean Ray, il fit feu de tout bois : tour à tour scénariste, dessinateur, rédacteur en chef et fondateur de son propre studio… avant de disparaître subitement du monde de la bande dessinée. C’est par un message de sa compagne, Louise Daniel, que nous avons appris le décès d’Henri Desclez, à Sherbrooke (au Canada), le 28 mars dernier.

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Pierre-Léon Dupuis : l’homme qui dessinait plus vite que son ombre… (seconde partie)

Dernière partie du dossier Pierre-Léon Dupuis : dessinateur qui décida d’abandonner ses très sérieuses études de philosophie pour suivre les traces de son maître Paul Gillon. S’il ne parvint jamais à l’égaler, il laisse quand même une œuvre impressionnante : l’auteur s’étant confronté avec la même aisance à tous les genres…
Pour consulter la première partie, cliquez ici : Pierre-Léon Dupuis : l’homme qui dessinait plus vite que son ombre… (première partie).

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Brice Bolt : un héros chasse l’autre !

Jean-Michel Charlier demeure une référence en ce qui concerne le scénario de bande dessinée. Nombre de ses personnages sont régulièrement présents dans l’actualité BD, soit sous forme de rééditions, soit grâce à la poursuite de leurs aventures par de nouveaux auteurs. D’autres n’ont pas eu cette chance et demeurent oubliés, faute d’avoir connu le succès à leur époque. Depuis 2015, Fordis Patrimoine comble cette lacune en rééditant dans les meilleures conditions possibles les aventures de ces héros disparus, dans la continuation du travail entrepris auparavant par les éditions Sangam.

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Après Jacobs, Van Hamme vise juste !

Avant « Blake et Mortimer » — exactement en 1943, il y a donc très longtemps —, Edgar P. Jacobs démarrait sa carrière en bandes dessinées avec « Le Rayon U », dans l’hebdomadaire belge Bravo !… Ce récit unique s’achevait par la prise du rayon U par les forces de la Norlandie (les gentils) contre les menées de l’empire d’Austradie (les méchants). Lord Calder et le professeur Marduk (prototypes de Blake et Mortimer), avec l’assistante Sylvia Hollis et le major Walton, affrontaient l’empereur Babylos III et l’infâme capitaine Dagon des services secrets… Une suite a été imaginée par Jean Van Hamme : le premier scénariste de la reprise, en 1996, de « Blake et Mortimer », la série phare du même Jacobs.

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Buck Danny Origines : Yann sur les pas de Jean-Michel Charlier…

Aujourd’hui, les nombreux passionnés des aventures imaginées dans les pages de Spirou en 1947 par Georges Troisfontaines, Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon — lesquelles sont désormais cultes — sont vraiment gâtés.Adoptée depuis une dizaine d’années par Alexandre Paringaux, animateur du label Zéphyr, la série « Buck Danny » connaît, en ce moment, une renaissance bienvenue : ne serait-ce qu’avec cette nouvelle collection Origines qui est plus que prometteuse.

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Pierre-Léon Dupuis : l’homme qui dessinait plus vite que son ombre… (première partie)

Pierre-Léon Dupuis découvre sa vocation de dessinateur de bandes dessinées par le biais d’une rencontre hasardeuse avec un certain… Paul Gillon. Impressionné par le format géant des planches du futur dessinateur des « Naufragés du temps », mais aussi par ses beaux costumes et par son train de vie opulent, le jeune Pierre-Léon — qui possède un bon coup de crayon — décide d’abandonner ses très sérieuses études de philosophie pour suivre les traces de son maître. S’il ne parvint jamais à l’égaler, il laisse quand même une œuvre impressionnante : l’auteur s’étant confronté avec la même aisance à tous les genres…

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L’Âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 3) : « L’Oreille cassée »…

La guerre est une période cruciale pour la série « Tintin ». En effet, pendant ces sombres années, Hergé va accomplir un effort extraordinaire, à la fois en continuant à inventer et créer de nouvelles histoires et, surtout, en mettant en place un ambitieux programme de refonte des histoires existantes, sous la pression continue de ses commanditaires : la maison Casterman, représentée par son directeur de publication, Charles Lesne. L’histoire de « L’Oreille cassée » est typique de ce dur travail de reprise complète d’une aventure en noir et blanc.

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« La Légion étrangère » : Joël Laroche, l’ami discret d’Hugo Pratt…

Lorsqu’un ouvrage évoque les débuts d’Hugo Pratt en France, les noms de Claude Moliterni, Georges Rieu ou encore Jean-Paul Mougin sont les plus souvent cités. Celui de Joël Laroche, beaucoup moins. Éditeur — en 1971 — du premier album au monde de « Corto Maltese » (intitulé simplement « Corto Maltese »), il rend un nouvel hommage à son ami, 52 ans plus tard, avec la publication de « La Légion étrangère » : courte série réalisée en Argentine par le maître vénitien, en 1954.

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