Patrimoine

Georges Grammat : disparition d’une étoile filante…

Au cours des années 1970-1980, l’image de la bande dessinée — devenue plus fréquentable — attire des vocations. C’est le cas pour Georges Grammat qui, à l’époque, travaille avec succès dans le domaine de l’animation. Une carrière éphémère, dont demeure, dans la mémoire des vieux lecteurs, sa collaboration à Pilote. Il vient de nous quitter à l’âge de 92 ans.

Lire la suite...

Thierry Cailleteau : un scénariste visionnaire…

C’est avec infiniment de tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Thierry Cailleteau, à l’âge de 63 ans. Nourri par les grands scénaristes classiques, il faisait partie d’une nouvelle génération d’auteurs qui s’étaient donné pour mission de dépoussiérer une bande dessinée jeunesse, bien décidés à conquérir un plus large lectorat.

Lire la suite...

Albator est orphelin…

La France perd l’un de ses chevaliers de l’ordre des Arts et des Lettres, en la personne de Leiji Matsumoto. Il avait reçu cette distinction à l’ambassade de France à Tokyo, en octobre 2012, en reconnaissance de sa popularité en France depuis la diffusion de la série animée « Albator » dès 1978. Icōne incontournable du manga dans les années soixante-dix, il avait réussi à faire perdurer son œuvre auprès des jeunes générations en parlant d’écologie et de liberté, bien avant que cela ne soit à la mode.

Lire la suite...

« Les Premiers Récits » : quand Philippe Delaby découvrait l’Histoire…

Les passionnés d’Histoire et de fantasy connaissent bien sûr le regretté Philippe Delaby (1961-2014) pour son travail exemplaire sur « Murena » et « La Complainte des landes perdues » (tomes 5 à 8). Nul doute qu’ils trouveront un intérêt certain à se repencher sur les « Premiers Récits » du dessinateur belge : soit une vingtaine d’histoires, jadis parues dans Tintin, Hello BéDé ou éditées par Le Lombard. Les voici réunies à présent dans une belle intégrale de 272 pages, publiée depuis quelques semaines par Les Corsaires de la BD.

Lire la suite...

Jo-El Azara : disparition d’un grand discret, tellement sympathique et talentueux…

C’est Serge Ernst qui nous a appris la bien triste nouvelle : notre ami Jo-El Azara, le créateur de nombreuses séries humoristiques — notamment « Taka Takata » pour le journal Tintin —, qui fut aussi l’un des membres du mythique studio Hergé, nous a quittés avant-hier (mardi 7 février 2023), à l’âge de 85 ans, à la suite d’un AVC.
Pour lui rendre hommage, nous remontons en Une de notre site un « Coin du patrimoine », à l’origine en deux parties, où nous l’avions interviewé sur sa longue et extraordinaire carrière : il nous avait fourni de nombreux documents et était très heureux que l’on puisse, ainsi, le mettre un peu à l’honneur…

Lire la suite...

René Bastard : de la pierre au papier !

Inviter René Bastard dans la rubrique « Le Coin du patrimoine » est une évidence. Ayant commencé la bande dessinée à l’âge 40 ans, il gagne la ferveur de ses lecteurs six ans plus tard, en campant « Yves le loup » dans les pages géantes de l’hebdomadaire Vaillant. À l’exception d’un seul et court entretien, réalisé peu avant sa disparition, l’auteur est resté absent au sein des revues spécialisées… Il était donc temps de revenir sur le parcours de ce créateur qu’Yves Frémion, dans son « Guide de la bédé francophone », qualifiait en 1990 de « monument oublié ».

Lire la suite...

L’épopée des 50 années du festival de la BD d’Angoulême !

En janvier 1993, il y eut « Le Grand 20e »… (1) Aujourd’hui, c’est-à-dire 30 ans plus tard, voici « Le 50e » ! Comme le signale Francis Groux, seul survivant des trois fondateurs du festival de la bande dessinée d’Angoulême, « qui aurait pu imaginer, il y a 50 ans, qu’une “petite manifestation” amicale et destinée surtout aux enfants, créée par quelques “fêlés”, deviendrait un événement national, voire international ? » C’est la tumultueuse histoire de cette manifestation, désormais incontournable pour les amateurs et les professionnels, que notre collaborateur Philippe Tomblaine — référent pour notre rubrique « L’Art de… » — raconte dans un passionnant livre de 311 pages publiées aux éditions P.L.G : un beau travail de transmission qui force le respect !

Lire la suite...

Les aventures du fan-club de Spirou pendant l’Occupation !

L’univers de Spirou (que ce soit le personnage ou la revue) n’en finit pas de se développer : après « Gaston Lagaffe », « Marsupilami », « Le Petit Spirou », « Zorglub », « Champignac », « Super Groom », « Mademoiselle J. » ou les nombreuses versions du célèbre groom du Moustic Hôtel, voici une nouvelle série spin-off consacrée, cette fois-ci, aux membres des A.d.S. (le club des Amis de Spirou) et à un certain Jean Doisy. L’excellent premier recueil de leurs aventures, tout aussi humoristiques que dramatiques, est destiné à un jeune public (mais pas que…) et s’inspire d’une histoire vraie : les auteurs y rendent un hommage poignant à d’innocents lecteurs qui voulaient appliquer le code d’honneur du héros fétiche de leur magazine préféré et qui sont morts pour la Résistance !

Lire la suite...

« La Fabrique de héros » : les grandes heures des éditions Dupuis…

Spirou – le plus vieux de nos hebdomadaires – n’est pas l’aîné des journaux publiés par les éditions Dupuis. Il y a un tout petit peu plus de 100 ans, le 2 avril 1922, Jean Dupuis – imprimeur visionnaire – lançait Les Bonnes Soirées : un journal s’adressant aux femmes. Au fil de cet ouvrage passionnant qu’est « La Fabrique de héros », José-Louis Bocquet et Sergio Honorez reviennent sur l’incroyable aventure éditoriale d’un petit imprimeur carolorégien (natif de Charleroi, en Belgique) devenu le père fondateur d’un empire, en même temps que berceau de la bande dessinée franco-belge.

Lire la suite...

L’Âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 9) : « Tintin au Congo »…

« Tintin au Congo » n’est pas des plus réussis. Son scénario reste assez primitif, à l’opposé de chefs-d’œuvre tels que « Tintin au Tibet » ou « Les Bijoux de la Castafiore »… D’ailleurs, quand il fallut passer à la couleur en 1943, Hergé eut le plus grand mal pour le « Congo » et pour l’« Amérique ».
L’album passionne pourtant les collectionneurs : la première édition couleur est magnifique, déclinée en plusieurs versions sous second plat B1, dos jaune ou dos rouge, papier fin ou épais… Et l’intrigante édition dite « universelle » (ou « avant la lettre ») qui suit — en 1948 — fascine tous les amoureux des éditions Casterman : elle nous sert d’ailleurs d’illustration en Une de cet article, puisqu’un exemplaire de ce fabuleux collector sera proposé à la vente, le 10 février 2023, chez Artcurial.

Lire la suite...
Page 9 sur 154« 7 8 9 10 11 »