Ils sont effectivement six, dans les années 1850 : en comptant Kid, un garçon rendu borgne lors du massacre de sa famille. Alors que Kid doit se rendre dans les Black Hills (Dakota du sud) pour récupérer un document très important sur une mine d’or dont il a hérité (mais qui serait maudite), il promet à une prostituée, à un déserteur de l’armée, à un esclave en fuite, à une religieuse qui a quitté les ordres et à un Indien renégat de les couvrir d’or s’ils l’accompagnent…
Lire la suite...LA MORT D’EDUARDO TEIXERA COELHO
Nous venons d’apprendre la mort de ETC, le célèbre dessinateur portugais qui avait déssiné, sous le pseudonyme de Martin Sièvre, »Ragnar » sur un scénario de Jaen Ollivier.Coelho s’eteint fin janvier.
COELHO, Eduardo Teixeira
Portugal
4 janvier 1919 à Angra do Heroismo (Açores)
Coelho se fait surtout connaître au Portugal, à partir de 1943, dans la revue Mosquito où il publie Sigurd o Heroi, puis O Caminho do Oriente (1946), A Moura e o Mar, Falçao negro (1949) et Os Doze de Inglatera (1951). Il part ensuite s’installer au Brésil enseigner le dessin à l’École d’art panaméricaine de Saõ Paulo.
En 1955, Coelho débarque en France et travaille aussitôt à Vaillant, puis Pif-Gadget avec Ragnar le Viking (1955-1969), Till Ulenspiegel (1956), Davy Crockett (1957), Wango (1957-1958), Yves le Loup (1960-1962), Robin des Bois (sous le pseudonyme de Martin Sièvre – 1969-1974), Le Furet (1975-1976), Érik le Rouge (1976-1977), Ayak (1977-1984). Parallèlement, Coelho collabore à Pipolin (1957-1963) et œuvre aussi dans la presse quotidienne avec Les Orgues du diable dans L’Humanité (1968) et Un Duché à conquérir dans L’Écho du Centre (1972). Dans le petit format Pirates des éditions Aventures et Voyages, il signe Biorn le Viking à partir de 1959.
Chez Larousse, il participe à L’Histoire de France en bandes dessinées (1976-1978) et à La Découverte du monde en bandes dessinées (1978-1980). Aux éditions Hachette, il publie La Mémoires des Celtes sur un scénario de Jean Ollivier (deux volumes en 1985 et 1986).
Coelho possède un graphisme original, dynamique et attrayant qui le classe parmi les meilleurs dessinateurs réalistes de l’après-guerre. MD