Ils sont effectivement six, dans les années 1850 : en comptant Kid, un garçon rendu borgne lors du massacre de sa famille. Alors que Kid doit se rendre dans les Black Hills (Dakota du sud) pour récupérer un document très important sur une mine d’or dont il a hérité (mais qui serait maudite), il promet à une prostituée, à un déserteur de l’armée, à un esclave en fuite, à une religieuse qui a quitté les ordres et à un Indien renégat de les couvrir d’or s’ils l’accompagnent…
Lire la suite...Monsieur, de Sourdrille
Enfant, adolescent ou adulte, Monsieur se trouve confronté à un certains nombre de situations quotidiennes mi-réalistes et mi-absurdes.
S’il fallait, pour tenter de le présenter au mieux à ceux qui n’en ont jamais entendu parler, lui trouver quelques analogies du côté du neuvième art , on pourrait essayer de qualifier ce « Monsieur » comme un subtil mélange entre un Raymond Calbuth, mais célibataire et frustré et un Robert Bidochon, plus jeune et à l’esprit contemporain.
S’attachant avec un sens certain de l’analyse du détail, à nombre de situations qui peuvent prêter à sourire ou à s’offusquer, Sourdrille contemple avec un humour décalé ses contemporains, au travers des yeux de son « Monsieur », simple spectateur ou acteur de croustillantes « scènes de vie ».
Réalisée dans un style graphique réaliste un peu à la manière de Moerell (cependant, ne connaissant pas Sourdrille, il m’impossible de dire si il se met lui-même en scène dans ses histoires, comme le faisait le regretté dessinateur de Fluide Glacial), cette quinzaine de petites histoires (toutes parues en leur temps dans Psikopat), se laissent agréablement grappiller, comme on picore des grains de raisin sans s’en apercevoir. LT