Bruce J. Hawker, le héros favori du regretté William Vance (même après qu’il ait connu l’énorme succès de la série « XIII »), est de retour ! Et le tourmenté officier de la Royal Navy, aux cheveux blanchis par l’écume, reprend le commandement de son navire fétiche : le H. S. M. Lark. Il doit le ramener à bon port, mais les rumeurs vont bon train parmi l’équipage : ce voilier serait maudit ! À moins qu’il ne s’agisse de son capitaine qui exige de ses hommes qu’ils le suivent jusqu’en enfer : leur voyage étant parsemé d’épreuves, entre combats navals et éléments déchaînés. Hawker semble même n’être plus le seul maître à bord, se retrouvant, bien malgré lui, embringué dans la quête du trésor des Templiers.
Lire la suite...LE CONCOMBRE MASQUE. L’Intégrale des années Pilote
Bretzel Liquide! ! ! Voici pour la première fois au monde, réunis en un seul volume, tous les gags du Concombre Masqué parus dans Pilote (le plus grand journal du monde) et depuis, devenus mythiques. Retrouvez le Concombre et son ami Chourave dans leurs aventures potagères, le chef-d’reuvre d’humour » nonsensique « et psychanalytique qui a fait rentrer le légume
au Panthéon de la Bande Dessinée.
Concombre masqué (Le)
France
1965
Nikita Mandryka
Étonnant et merveilleux Concombre ! Ce nom masculin datant du xive siècle est celui d’une plante dicotylédone scientifiquement appelée cucumis, herbacée rampante (…). Pas de traces, bien sûr, d’un moindre cousin masqué dans cet excellent dictionnaire de Paul Robert. Il nous faudra donc ajouter que Les Aventures potagères du Concombre masqué, de la famille des cucurbitacées philosophes, sont à notre avis des perles du non-sens, et qu’elles sont dues à un personnage unique, Nikita Mandryka, un auteur à part entière comme il y en a peu dans l’univers de la bande dessinée. Signée Kalkus (entre autres pseudonymes), cette série authentiquement originale et particulièrement délirante débute dans Vaillant n° 1 037 du 28 mars 1965. Parvenu à la frontière du monde (après, il n’y a rien), le journaliste Boff fait la rencontre du Concombre, retiré dans son cactus-blockhaus. Les activités de notre héros sont plutôt limitées : des heures durant il regarde la télédérision, discute passionnément avec son voisin Chourave ou encore regarde pousser les cailloux de son jardin zen… Cette vie sereine et détachée, le Concombre va la mener avec succès dans Vaillant, le journal de Pif, avant de la poursuivre dans Pilote à partir du 21 janvier 1971 (n°585). Un différent avec René Goscinny, qui était alors rédacteur en chef du journal, conduit Nikita Mandryka à quitter Pilote pour fonder, avec Gotlib et Claire Bretécher, le fameux magazine : L’Écho des savanes, dans lequel le Concombre aura bien sûr sa place. De retour à Pilote en 1979, notre cucurbitacée nationale se lance alors dans des aventures « à suivre », parmi lesquelles il faut citer À la poursuite du Broutchlaga mordoré (1982) et Le Concombre masqué contre le grand Patatoseur (1983). Mandryka quitte cependant Dargaud, et, après quelques années, entre chez Dupuis, publiant dans Spirou la suite des chroniques du Concombre. Malgré les réactions positives de la presse, il ne retrouvera cependant pas les heures de gloires des premières années auprès d’un nouveau public, aussi décidera-t-il, après quatre albums (La dimension poznave 1ere et 2eme partie, Le Concombre dépasse les bornes 1ere partie – la seconde ne paraîtra jamais – et Le Concombre masqué fait avancer les choses, 1990-1992), de saborder son personnage. Au total, six albums ont paru chez Dargaud (1973-1983), et, chez Dupuis, en dehors de ceux cités plus haut, un volume à tirage limité réalisé collectivement : Tronches de Concombres (1995). Toujours en 1995, Z’ Editions ont publié, outre une réEdition du premier album paru chez Dargaud (Les Aventures potagères du Concombre masqué), un recueil d’inédits, en noir et blanc, intitulé bien entendu Les Inédits. Ajoutons que le Concombre fut, en 1987, le personnage principal d’une bande dessinée sur la prévention du Sida, Pas de Sida pour miss Poireau, réalisée sur un scénario de Claude Moliterni, prix Alfred de la Communication au Salon d’Angoulême.PM