En août 1963, à Washington, lors d’une marche pour le travail et la liberté, Martin Luther King fait un discours dont quelques mots resteront à jamais gravés dans l’Histoire et les mémoires : « I have a dream », des mots qui résonnent aujourd’hui d’autant plus fort dans l’Amérique de Trump. Cependant, l’histoire concoctée par Laurent-Frédéric Bollée ne se passe pas de nos jours, mais en 1983, lors du vingtième anniversaire du célèbre discours…
Lire la suite...Une robinsonade made in Franz

Franz, le merveilleux dessinateur de Thomas Noland, de Poupée d’Ivoire et du Décalogue nous revient par le biais des Editions Delcourt avec une nouvelle série prometteuse : Compagnons de Fortune.
Admirablement documenté, dessiné avec la maestria coutumière de Franz et merveilleusement rythmé, ce premier album intitulé Juste une île… nous fait rêver de ces nombreux ouvrages qui enchantèrent des générations d’enfants comme L’île au trésor de Stevenson ou encore Robinson Crusoë de Daniel Defoe. D’ailleurs, Franz, qui est aussi scénariste de la série, ne cache pas ses références puisqu’il donne vie à un Vendredi au féminin et aux formes savoureuses.
Oexmelin et son célèbre ouvrage de la fin du XVIIeme siècle, Histoire des aventuriers flibustiers qui se sont signalés dans les Indes… a sans doute été l’un de ses livres de chevet pour rendre compte avec autant de précision de la vie à bord d’un vaisseau pirate…
La présentation de l’histoire donne le ton : « Mieux vaut ne pas courir à la fois les mers et les jupons. Pour avoir oublié cette règle élémentaire en compagnie de l’avenante Miss Priscilla, Andrew Eastbourne se voit débarqué sans autre forme de procès sur une île déserte… » enfin pas tout à fait, au point qu’elle ressemblera bientôt aux Champs-Élysées aux heures de pointe…
Donc, les amateurs de grande aventure de délecteront de ce premier volume dans lequel tous les bons ingrédients du genre sont réunis : violence, érotisme, humour et décors idylliques. A ne pas rater !
Compagnons de Fortune tome 1, Juste une île… coll. Conquistador, Delcourt.