Dans une petite ville de province, un garçon timide se rapproche d’une jeune fille déjà amie avec un camarade de classe. Mais l’histoire de ce trio pré-adolescent, à la « Jules et Jim », dépasse la simple romance de jeunesse, car l’un des enfants, gravement malade, ne rêve que d’espace et de faire un tour dans les étoiles. C’est le début, sans mièvrerie aucune, d’une belle histoire, d’amitié, de résilience et de dépassement de soi.
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Au programme : les Méditerranées !
Quelle gageure ! Vouloir raconter la Méditerranée ! L’histoire de la Méditerranée ? C’est impossible… Ou alors « les » histoires, « Les Histoires d’un continent kaléidoscope », comme l’indique le sous-titre de la bande dessinée « Méditerranée » d’Aurel ? Oui, c’est à la fois plus fou et plus raisonnable, d’autant qu’il faut noter « continent » et non « mer »… Allez, disons-le tout de suite, le programme est chargé… mais passionnant !
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Dans « Whisky », Bruno Duhamel et David Ratte mettent en lumière les SDF…
Bruno Duhamel et David Ratte sont deux auteurs phares du label Grand Angle du groupe Bamboo, même s’ils se démarquent quand même un peu de la ligne des aventures plus classiques proposées majoritairement par ce très intéressant secteur dirigé par le scénariste Hervé Richez. C’est d’ailleurs ce dernier qui a eu l’idée de rapprocher les deux créateurs, lesquels sortent, en effet, des sentiers balisés. Le résultat de leur efficace collaboration ? Une mise en lumière émouvante et pleine d’ironie de deux attachants exclus de notre société : Amir, jeune réfugié kurde sans papier plutôt discret, et Théo, vieux clochard pure souche, bavard et politiquement incorrect. Leur relation, liée par un pacte de survie, va voler en éclat lorsque le vétéran s’entichera d’un chien trop bien toiletté pour être honnête…
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L’odyssée envoutante des lapins de « Watership Down »…
L’adaptation d’un best-seller de la littérature en bande dessinée est souvent source de déception, tant il est difficile de rendre par l’image et un condensé du texte toute la richesse de l’œuvre d’origine. Mais il existe des exceptions : des bandes dessinées remarquables, adaptées de romans aux succès mérités. Tel est le cas de « Watership Down » : un roman graphique qui touche déjà un large lectorat.
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Tonnerre de bulles n° 38 : « Toujours en vie ! »…
« Toujours en vie ! » : ce petit message joint à l’envoi du fascicule résume fort bien l’état d’esprit de Yannick Bonnant, le fondateur et animateur de l’un des derniers fanzines dédiés à la bande dessinée. Alors que, d’un simple clic, on peut apprendre tout ce qui concerne le monde de la bande dessinée sur l’écran de son ordinateur ou de son téléphone, il est de plus en plus compliqué de savourer la magie que représente le produit imprimé. Et pourtant, quel bonheur que de se plonger dans la lecture des entretiens réalisés avec des auteurs proposés par Tonnerre de bulles ! Le papier n’est-il pas le support indispensable pour bien savourer toutes bonnes bandes dessinées ?
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Jack London en Plein Vent !
En 1897, Jack London est sur un bateau pour le Grand Nord, plus précisément, le Klondike et la rencontre avec les chercheurs d’or. De ce séjour naitront ses premiers textes recueillis dans « Le Fils du loup » : son premier recueil de nouvelles de paru en 1900, dans lequel figure « L’Homme et le loup » adapté par Pierre-Emmanuel Dequest, qui n’en est pas à son premier essai avec London…
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« Le Dernier des géants » : un premier roman graphique prometteur sur le dépassement de soi et la résilience, chez Helvetïq !
Basé sur une expérience de trail (course à pied, sur longue distance, en milieu naturel) vécue par l’auteur et journaliste passionné par les sports de montagne qu’est le Chamoniard Doug Mayer, « Le Dernier des géants » nous interroge sur le besoin de quête spirituelle et de dépassement de l’humain. Il est mis en forme par l’illustrateur et cinéaste limougeaud (de culture manouche) qu’est William Windrestin : l’un des membres fondateurs du mouvement de peinture H.N.S. — Hyper naïf symbolique —, dont c’est, tout comme l’écrivain sportif à l’origine de cette histoire, la première bande dessinée.
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Un road-movie très… western !
À sa sortie de prison, en 1970, Chuck ne pense qu’à récupérer son butin, qu’il a caché à Dry Creek : une ville fantôme du Colorado… Il y retourne avec sa complice et amante de l’époque : Kat. Là-bas, ils butent sur un vieux chercheur d’or. Ce dernier n’a pas volé leur trésor, mais leur apprend que deux individus les ont précédés : un grand blond et un Indien. Chuck va devoir retrouver leur trace, et l’affrontement sera inévitable. Avec Chuck et Kat, on voyage à travers les paysages américains éternels — comme figés — des westerns. De belles images, au service d’une intrigue forte,faite de chasse à l’homme, d’appât du gain et de trahison.
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« Lune de miel » T2 : du roman graphique au récit classique…
Avec la publication en 2008 du « Goût du chlore », Bastien Vivès s’est imposé comme le chef de file d’une nouvelle génération d’auteurs mêlant manga, jeu vidéo et animation. Après avoir goûté aux récompenses, aux éloges de la critique et même à la polémique, il opte pour une bande dessinée plus traditionnelle, signant deux « Corto Maltese » contemporains, puis créant la série « Lune de miel » : un virage à 180 degrés, un saut dans l’inconnu pour la star du roman graphique.
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Quand les mots nous échappent !
À la suite d’un AVC, la mémoire joue des tours, de sales tours. L’un des plus terribles concerne l’oubli des mots : des mots usuels, des mots quotidiens… C’est le cas pour l’héroïne malheureuse de « Lointains mes mots » (une expression empruntée à Pablo Neruda), d’autant plus qu’elle est enseignante et traductrice, donc amoureuse de la langue…
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« Pompéi », quand la fiction dépasse la réalité…
Pompéi : un nom mythique, celui de la petite ville romaine toujours partiellement ensevelie sous les cendres de l’éruption du volcan voisin, le Vésuve, en l’an 79 de notre ère. Si cette cité antique marque la mémoire collective, aucune bande dessinée ambitieuse ne lui avait encore été consacrée. C’est dorénavant chose faite avec « Assa » : une amorce de courte série.
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