Voici enfin le second volet de l’adaptation en BD de la célèbre trilogie de Philip Kerr : les lecteurs du premier album piaffaient d’impatience d’en découvrir la suite. Ce long récit de 144 pages permet de retrouver le détective privé Bernhard (dit Bernie) Gunther enquêtant sur les viols de jeunes filles au sein d’une Allemagne nazie qui s’apprête à conquérir l’Europe. Une enquête menée tambour battant, qui le conduira dans l’entourage des futurs maîtres du pays. Un régal pour les passionnés d’histoire et de polar, mais aussi pour les nostalgiques de la ligne claire.
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De Dakar à Djibouti, pour découvrir la muraille verte…
Élodie Arrault a entrepris entre 2022 et 2024 une traversée de l’Afrique d’Ouest en Est : ce que dit bien le titre, lequel est sous-titré d’une précision importante. Il s’agissait pour elle d’aller « À la rencontre de la grande initiative verte panafricaine », ce qu’on appelle souvent la « muraille verte », une végétalisation vouée à lutter contre la désertification, mais d’y aller à vélo, à pied, en dromadaire ou en bus et, en dernier recours, par les airs…
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De jeunes lecteurs peuvent enfin se plonger au cœur d’une enquête de Sherlock Holmes dans « Les Hêtres pourpres »…
La parution des « Hêtres pourpres » démontre qu’il est possible d’adapter une enquête de Sherlock Holmes pour un jeune public. Sir Arthur Conan Doyle donne vie au plus célèbre détective de la littérature policière en 1887, dans le roman « Une étude en rouge ». Cinq ans plus tard, dans le recueil de nouvelles sobrement intitulé « Les Aventures de Sherlock Holmes », on trouve le récit « Les Hêtres rouges ». Celui-ci est adapté pour un jeune public, dès l’école primaire, dans une bande dessinée amusante et prenante : « Les Hêtres pourpres ».
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« Histoires de l’Ouest » T2 : Serpieri avant « Druuna » !
Pour de nombreux lecteurs français, Paolo Eleuteri Serpieri est le créateur de la pulpeuse Druuna : l’une des plus célèbres « filles de papier » de la bande dessinée pour adultes. Bien avant, pour les lecteurs transalpins, Serpieri était déjà un immense dessinateur, spécialisé dans l’histoire de l’Ouestaméricain. Si une bonne partie d’entre eux avaient notamment été déjà traduits en langue française aux éditions Mosquito,pratiquement tous ces récits sont aujourd’hui réunis dans deux beaux et gros albums édités en France par Glénat, en collaboration avec la structure italienne Lo Scarabeo.
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« Rébétissa » : au son des bouzoukis…
En 2009, déjà chez Futuropolis, David Prudhomme s’intéressait aux musiciens grecs avec « Rébétiko : la mauvaise herbe » : un album où l’on suivait une journée de la vie d’un artiste des années 1930. Des cafés enfumés de haschich aux terrasses où l’on se laisse assommer par l’alcool, les musiciens, les « rébètes », attendent la nuit où ils jouent le rébétiko, cette musique populaire contestataire évoquant la déchirure de l’exil, la dureté sociale et les amours amères…
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Air pur et nature pour « Les Vacances chez Pépé-Mémé » !
Les vacances sont à l’origine d’œuvres passées à la postérité en littérature : celles de Marcel Pagnol en Provence ou de Harper Lee, cette fois-ci en Alabama, mais aussi au cinéma dans la colonie de « Nos jours heureux » ou encore en « Juillet-août » et dans « Un petit truc en plus ». La bande dessinée a, elle aussi, puisé dans cette thématique et nous nous retrouvions, entre autres, pour « Les Beaux Étés » ou avec « Du sable dans le maillot ». Un nouvel album édité par Fluide glacial nous invite cette fois pour « Les Vacances chez Pépé-Mémé », en compagnie de Guillaume Bouzard.
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« Dans ses yeux » nous ouvre les yeux et nous fait voir, ainsi, le handicap autrement…
Vivant depuis 25 ans avec Tanie — qui est aveugle d’un œil et qui, en conséquence, doit se démener tous les jours pour s’adapter de son mieux aux charges du quotidien —, le dessinateur et scénariste Marc Cuadrado a repris ses crayons pour nous expliquer comment sa courageuse femme fait face à sa déficience visuelle. Pour l’occasion, cet adepte du style gros nez — « Norma » chez Casterman et « Parker & Badger » chez Dupuis ou « Je veux une Harley » pour Frank Margerin chez Fluide glacial et Dargaud (1) — renoue avec la discipline graphique qu’il avait abandonnée depuis une dizaine d’années : passant à autre trait, plus semi-réaliste, où sa plume se fait alors tendre et émouvante… même s’il insuffle toujours sa lumineuse touche d’humour personnelle !
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Un « Petit Vampire » immortel …
Le personnage de Petit Vampire a vu le jour en 1999 dans un album de Joann Sfar publié aux éditions Delcourt. Depuis, il a migré avec tous ses amis vers les éditions Rue de Sèvres, pour trois belles aventures de 2017 à 2019. Six ans après, il nous revient dans deux petits albums pour la jeunesse, toujours sous la direction de Sfar, mais avec une nouvelle équipe au scénario et au dessin : 60 pages de lecture amusée et tendre, à chaque fois, pour la suite d’une série qui ne nous déçoit jamais.
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« Natacha » : François Walthéry reprend les commandes !
C’est dans le n° 1663 de l’hebdomadaire Spirou du 26 février 1970 que l’hôtesse de l’air la plus sexy de la bande dessinée prend son envol. Quelque 55 ans et 24 albums plus tard, elle est toujours présente sous le crayon de François Walthéry : son fringant « papa », qui — malgré ses 79 ans — possède un crayon toujours aussi alerte. Une bande dessinée pur jus des années 1970, qui n’a pas pris une ride et dont l’ambition unique est de divertir ses lecteurs.
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Ballades et balades western !
Avec « Dans les pins », signé Erik Kriek, le sous-titre est plus prometteur que le titre puisqu’on nous y annonce « Six Ballades meurtrières » ; quoique, en observant bien l’illustration de couverture, on y découvre comme une tête de mort dessinée par les arbres : les arbres d’une forêt que la quatrième de couverture nous fait découvrir en grande partie coupés…
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« Dusha T2 » : l’âme qui venait du froid…
Le diptyque « Dusha », qui se clôt ici, tire son extraordinaire sujet de ce qui est connu des tentatives « scientifiques » osées et dangereuses de l’URSS stalinienne. En cette fin des années 1930 est réactivé le programme YM, visant à mesurer et exploiter les possibilités des enfants doués de certaines capacités hors du commun (télépathie, savoir à distance et prémonition). On les appelle les dusha (les âmes en russe)…
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