Aujourd’hui, les bandes dessinées dédiées à des enfants résistants en temps de guerre fleurissent dans les librairies. Pionnière dans ce domaine, « La Guerre des Lulus » — créée en 2013 par Régis Hautière et Hardoc — évoque le quotidien difficile d’un quintette haut en couleur, luttant pour survivre. Traversant les situations dramatiques non sans humour et émotion, les Lulus offrent une image originale de la boucherie que fut la Première Guerre mondiale.
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« La Guerre des Lulus » c’est terminé !
Aujourd’hui, les bandes dessinées dédiées à des enfants résistants en temps de guerre fleurissent dans les librairies. Pionnière dans ce domaine, « La Guerre des Lulus » — créée en 2013 par Régis Hautière et Hardoc — évoque le quotidien difficile d’un quintette haut en couleur, luttant pour survivre. Traversant les situations dramatiques non sans humour et émotion, les Lulus offrent une image originale de la boucherie que fut la Première Guerre mondiale.
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Quand Cosey dessine et découpe…
Étonnant, le nouvel album de Cosey ! Dès lors qu’on le feuillette à la recherche du récit donnant son titre, on découvre d’abord une introduction sur le papier découpé traditionnel suisse, puis un prologue de huit planches réalisées par la dessinatrice Maou, suivi d’un carnet d’esquisses de Cosey himself. Enfin, enfin, commence « Yiyun » page 41…
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« Deryn Du » : sa terre est bleue comme un orage…
En publiant « Deryn Du », Guillaume Sorel renoue avec la veine fantastique qui reste sa signature narrative, portée par un graphisme incomparable. Entrez dans cet univers onirique, beau comme la rencontre fortuite — sur une table de dessin — d’une machine à frissonner et d’un parapluie !
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« Mes années Hara-Kiri » : une formidable épopée éditoriale !
L’aventure éditoriale des éditions du Square est sans nul doute la plus improbable vécue par un organisme de presse depuis la Libération. Cet ouvrage est un témoignage tout aussi abracadabrantesque d’un homme (à tout faire !) — Daniel Fuchs —, qui a vécu dans l’ombre aux côtés de Georges Bernier : le célébrissime Professeur Choron. Si aujourd’hui Hara-Kiri n’est plus qu’un lointain souvenir pour les jeunes générations, en son temps le « Journal bête et méchant » a dispensé sans modération son humour noir et son mauvais goût. Un quart de siècle de joyeuses gauloiseries de la France gaulliste aux années mitterrandiennes.
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Dans « Les Sentiers d’Anahuac », Jean Dytar joue graphiquement sur le choc de deux mondes…
Passionné par l’Histoire et ses faits méconnus, l’humaniste responsable de « La Vision de Bacchus », de « Florida » ou des « Illuminés » s’est acoquiné avec un très sérieux historien (Romain Bertrand, directeur de recherche au Centre d’études et de recherches internationales), afin que l’on entende la parole des Nahuas du Mexique colonial. Pour ce faire, dans cette très réussie démarche expérimentale d’écriture à quatre mains, les deux auteurs nous racontent la vie, après l’invasion espagnole, d’un prêtre franciscain qui, aidé par un Indien converti, a consacré un demi-siècle à l’établissement du Codex de Florence : quasiment 2 500 pages — et autant de dessins — pour préserver la souvenance du peuple aztèque promise à l’anéantissement.
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Simone ou le travail de mémoire toujours nécessaire…
À l’heure où les derniers témoins de la Shoah se font de plus en plus rares, il est indispensable de se confronter aux témoignages de celles et ceux qui ont vécu la déportation vers les camps d’extermination. C’est ce que nous offre le triptyque « Simone » : biographie de Simone Lagrange, survivante d’Auschwitz à 14 ans. Après « Irena », Jean-David Morvan et David Evrard confirment leur talent pour faire connaitre des figures féminines méconnues de le Seconde Guerre mondiale. Une belle leçon d’histoire pour notre présent et notre futur.
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Troisième épisode de « Bellatrix » : périple en terres hostiles…
Après Aldébaran, Bételgeuse, Antarès et Neptune, c’est la Terre que quittent Manon et Kim, pour rejoindre Bellatrix, où l’accession au pouvoir possible d’un parti autoritaire inquiète la flotte d’intervention de la galaxie. Il s’agit du septième cycle et du29e album de la fresque à la fois fantastique et humaniste lancée voici 30 ans par Leo. Son imagination sans limites lui permet, une fois de plus, de combattre les obscurantismes religieux et politiques à travers ses héroïnes : deux femmes fortes et libres. Une saga fantastique et engagée qui invite le lecteur à la découverte de mondes inconnus et fascinants.
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L’étonnante histoire de « Sam the Banana Man »…
On connait l’expression « république bananière », mais derrière cette étiquette se cache d’abord une histoire, peu reluisante, celle effectivement du commerce des bananes par de grandes multinationales – notamment la plus célèbre, la United Fruit Company – qui ont exploité et corrompu sans compter (sauf leurs bénéfices !) les pays d’Amérique centrale…
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Les Cahiers de la BD : quel avenir pour la BD franco-belge ?
Après avoir très largement ouvert leurs pages aux romans graphiques, les vétérans Cahiers de la BD consacrent un numéro à la bande dessinée classique, et plus particulièrement franco-belge. Le dossier phare s’interroge sur le futur de cette BD, pour beaucoup considérée comme ringarde et qui, malgré les obstacles, redresse la tête, tandis que d’autres s’interrogent sur leur avenir. Une lecture passionnante qui devrait revigorer les amateurs du 48 CC : « le 48 pages cartonné et en couleurs » pour les initiés.
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Dans « Là où tu vas », Davodeau « n’oublie pas » son humanité…
En mettant en cases et en bulles le métier de sa compagne Françoise Roy, accompagnante pour les personnes atteintes d’Alzheimer et leurs proches au quotidien, Étienne Davodeau retrouve l’intensité émotionnelle de ses plus fameuses BD-reportages : à l’instar des « Mauvaises Gens » ou des « Ignorants » ! Grâce aux témoignages de celle qui est sa première lectrice, l’auteur, fasciné par sa fondamentale empathie, dépeint, avec pudeur et infinie tendresse, les relations, souvent intimes, qu’elle réussit (ou pas !) à nouer avec ses patients qui perdent la mémoire : quasiment 150 pages — en noir et blanc — aussi bouleversantes et sensibles que nécessaires pour mieux comprendre cette maladie pas comme les autres…
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